Les forges d'Oberon

Il finit sa préparation et se leva pour aller la faire cuire. Il surveillait avec attention la cuisson, tournant le dos à Maïa, ce qui ne l'empéchait nullement de continuer à parler avec elle.

"Il est vrai que cela n'est pas votre travail, damoiselle Maïa, si j'avais voulu engager un conseiller, je l'aurais fait. Mais tout le monde à le droit d'avoir une opinion et de m'en faire part. Je ne la prendrais peut être pas en compte, mais j'écouterai avec attention. Ah voila! C'est prêt!"

Il arrêta la cuisson, servit deux parts dans deux assiettes, puis mis deux autres parts de côtés, les destinant au bléssé de ce matin. Il fit glisser une assiette devant le nez de Maïa.
"Tenez, mangez tant que c'est chaud."

"Tenez, mangez tant que c'est chaud."

"Merci, vous devriez prendre des vacances pour vous aussi, je m'occuperai de vous."

Elle se brûla avec la nourriture.

"C'est super bon, j'aimerai cuisinr comme vous."

Elle sourit et mangea avec appétit.

"Merci. Je vous apprendrai quelques recettes si vous voulez. Par contre j'aimerai bien comprendre ce que vous entendez lorsque vous dites que vous vous occuperez de moi? Serais ce une proposition?"
fit il avec un sourire amusé.

Il entama son assiette, faisant attention à ce que se ne soit pas trop chaud, mangeant doucement.

"Merci. Je vous apprendrai quelques recettes si vous voulez. Par contre j'aimerai bien comprendre ce que vous entendez lorsque vous dites que vous vous occuperez de moi? Serais ce une proposition?"

"Une proposition ? Euh je veux juste vous aider à vous reposer, je comprends pas ce que vous voulez dire."

Elle était trop naive, elle le savait mais elle ne savait pas comment faire pour changer. Elle n'y arriverai pas toute seule de toute façon.

Il eut de la peine à se retenir de rire, tant de naïveté, c'était touchant!
Il ne put d'ailleurs pas réprimer son rire plus longtemps.

Aprés quelques instants et voyant que la demoiselle le regardait toujours avec cet air Naïf, qui ne le laissait pas indifférent, il ajouta :

"Vous êtes mignone... mignone et naïve... Prenez garde, cela vous jouera des tours. Quand à ce que j'entendais par proposition..."

Il s'approcha d'elle et lui murmura quelques choses qui la firent rougir, avant d'ajouter plus haut que la proposition tenez toujours si elle était d'accord. ^^

"Vous êtes mignone... mignone et naïve... Prenez garde, cela vous jouera des tours. Quand à ce que j'entendais par proposition..."

Elle commença par rougir, puis quand il lui expliqua ce qu'il avait derrière la tête, elle rougit encore plus. Il lui dit que ça tenait toujours. Goutte d'eau qui fit déborder le vase.

"Non mais ça va ! Je suis pas ici pour... ça ! Je voulais m'occuper de vous pas vous servir de... de... Ah vous êtes dégoûtant !"

Elle se leva, s'empara d'une pomme et se dirigea vers la fenêtre. Elle donnait sur les forges. Elle attendait ce qui pourrait servir d'excuse. Elle se savait naïve, mais là elle avait fait fort. C'était sa faute en fait. Elle le savait. Elle croqua dans sa pomme, énervée. Elle regardait les flammes du volcan. Très vite elle fut emportée par ses pensées.

Oberon ria franchement devant la réaction de Maïa, par un moment il cru même qu'il allait se recevoir la pomme, mais finalement la jeune fille trouva plus approprié de la manger.

"Ne vous inquiétez pas, je ne vous toucherez pas, du moins pas si vous ne le voulez pas. Je ne suis pas du genre à forcer la couche d'une jeune femme. Je vous pris de m'excuser si mes propos vous ont choquez."

Il s'inclina légèrement et prit à son tour une pomme dans laquelle il croqua à pleines dents, la regardant toujours d'un oeil amusé.

"Ne vous inquiétez pas, je ne vous toucherez pas, du moins pas si vous ne le voulez pas. Je ne suis pas du genre à forcer la couche d'une jeune femme. Je vous pris de m'excuser si mes propos vous ont choquez."

"Je le sais que je suis trop naïve, mais je vous prie de ne pas en profiter."

Elle se retrouna et le vit tout sourire, limite se moquant d'elle.

"Et arrêter de vous moquer, ce n'est pas drôle !"

Elle se rendit compte du ridicule de la situation. Elle rougit encore. Elle se rassit à la table, face à Oberon.

"Vous faites ça à toutes les femmes que vous rencontrez ?"

"Vous faites ça à toutes les femmes que vous rencontrez ?"

"Si vous croyez que je moque de toutes, c'est absolument faux. Si c'est des propositions dont vous parlez, c'est non... Pour certaines, il n'y a même pas besoin d'en faire, ^^ pour d'autres il faut agir plus subtilement. Mais j'aime être franc et dire quand une femme me plait, au moins les choses sont claires."^^

Il avait dit tout cela sur un ton badin, gardant toujours cet air ammusé et détaillant le visage de Maïa.

"Si vous croyez que je moque de toutes, c'est absolument faux. Si c'est des propositions dont vous parlez, c'est non... Pour certaines, il n'y a même pas besoin d'en faire, ^^ pour d'autres il faut agir plus subtilement. Mais j'aime être franc et dire quand une femme me plait, au moins les choses sont claires."

"Ok... Alors je vous plais Oo... Je ne ferai rien de plus que la cuisine, le soin de vos blessés et éventuellement le ménage. Mais ça n'ira pas plus loin."

Elle débarassa la table et fit la vaisselle. Devoir manipuler des choses avec précautions comme les verres et les assiettes l'obligeait à se calmer. Quand elle eut finit elle était parfaitement clame. Elle s'assit dans un fauteuil.

"Il me reste des choses à faire ce soir ?"

Il ria légèrement, visiblement tout ceci l'avait plus boulversé qu'elle ne l'admettrait jamais.

"Il me reste des choses à faire ce soir ?"

"Non, à moins que vous desiriez me tenir compagnie, ce dont je doute vu votre réaction tout à l'heure... Je ne vous plait donc pas?"
dit il avec des yeux de chiens battus. Il aimait décidément bien la taquiner. Il trouvait cela distrayant.

Il posa les yeux sur la table et se souvint alors du bléssé. Il fallait qu'il lui porte son repas. Ce qu'il allait faire tout de suite d'ailleurs. Il prit l'assiette et se dirigea vers les dortoirs où il veilla au chevet du bléssé pendant une bonne partie de la nuit.

"Non, à moins que vous desiriez me tenir compagnie, ce dont je doute vu votre réaction tout à l'heure... Je ne vous plait donc pas?"

Avant qu'elle n'ait pu répondre il avait porté le repas au blessé. Elle veilla avec lui. Quand enfin ils décidèrent de le laisser, elle rompit le silence qui s'était créé autour d'eux.

"Si vous me plaisez, mais plaire n'est pas être aimé. Je ne tiens pas compagnie de cette manière, vous le savez maintenant. Moi je tiens compagnie en discutant, je ne suis pas pour les hommes qui prennent les femmes pour des objets afin d'assouvir leurs fantasmes. Ils me dégoûtent ceux-là."

"Mais plaire, c'est un début. Rassurez vous, je ne prends pas les femmes pour des objets. J'aime quand elles ont de la conversation, sinon cela devient terriblement ennuyeux. Quand aux hopmes irespecteueux envers les femmes, je ne les aimes pas plus que vous. La nuit est tombée, il est grand temps d'aller se reposer. Si vous voulez, vous pouvez dormir dans un coin de la pièce, à moins que vous n'aliez dormir chez moi, je dormirais dans le dortoir. Qu'en dites vous?"

Il attendit patiament une réponse.

"Mais plaire, c'est un début. Rassurez vous, je ne prends pas les femmes pour des objets. J'aime quand elles ont de la conversation, sinon cela devient terriblement ennuyeux. Quand aux hopmes irespecteueux envers les femmes, je ne les aimes pas plus que vous. La nuit est tombée, il est grand temps d'aller se reposer. Si vous voulez, vous pouvez dormir dans un coin de la pièce, à moins que vous n'aliez dormir chez moi, je dormirais dans le dortoir. Qu'en dites vous?"

"Euh comme vous voulez, je peux très bien dormir dans un coin de la pièce après tout j'ai l'habitude, je fais ça depuis toujours."

Ils avancaient côte à côte.

"Non, j'insiste! Ce soir vous dormez chez moi. Moi je peut trés bien me contenter du dortoir. Bon et bien sur ce, je vous souhaite une bonne nuit Damoiselle Maïa."

Il s'inclina légèrement, lui déposant un baiser sur la main, puis se dirigeant vers le dortoir d'un pas rapide.
Il ne mit pas longtemps à trouver le sommeil, et passa une nuit sans rêves, se réveillant avant l'aube et se demandant où il se trouvait.

[appart Oberon]

[appart Oberon]

Il venait à peine d'entrer dans la grande salle des forges, quand il entendit une voix derrière lui, lui disant de l'attendre.
Il se retourna sembla se rendre réellement compte de la présence de Maïa pour la première fois de la matinée.

"Ah?! Bonjour! Vous étiez là? Désolé, j'ai un peu de mal le matin parfois." ^^'

Il récupéra son tablier et ses gants qu'il enfila sans plus attendre et choppa quelques outils.

"Ah?! Bonjour! Vous étiez là? Désolé, j'ai un peu de mal le matin parfois."

Oo Il venait juste de la remarquer ?!

"Vous venez de me remarquer ? Vous croyez peut-être que le petit déjeuner s'est fait tout seul ?!"

Elle s'était rapprochée et l'avait bloqué, posée devant lui les poings sur les hanches.

Elle lui bloqué le passage, visiblement tout cela l'avait ennervée. Aussi aussat il un sourcil devant la jeune fille qui avait les poings sur les hanches.
"Je vous pris sincerement de m'excusez... Vous comptez me laisser passer un jour?"
dit il au bout d'un moment, voyant qu'elle ne le laisserait pas s'échapper ainsi.

Il s'approcha d'elle, attendant qu'elle le laisse passer.

"Je vous pris sincerement de m'excusez... Vous comptez me laisser passer un jour?"

Elle sourit et le laissa passer.

"De toutes façons moi aussi j'ai des choses à faire, mais le p'tit déj' je le ferais plus, vu les nombreux remerciement que j'ai eut..."

En disant celà elle s'éloignait, direction les fourneux et la table où ses potions l'attendaient.

^^'

*Hé bien je crois qu'il faudra me faire pardonner par la suite.*

Sur ce, il alla se mettre au travail. Les employés commençaient à arriver eux aussi. Si tout se passer bien, ils en auraient fini ce soir et auraient droits à un repos bien mérité, aussi mirent ils pas mal d'ardeur au travail, de sorte que celui ci avançait bien plus vite qu'ils ne l'espéraient.

Au bout d'une intense matinée de travail, ils avaient déjà quasiment fini.

Tout le monde alla donc prendre sa pause déjeuné.

Ils mangeaient face à face comme à leur récente habitude. Le repas était moins salé, il y avait eu du progrès depuis la veille. Elle attendit tout de même le verdict d'Oberon.

"Alors ?"

Elle attendait avant de manger qu'il ait commencé. Elle le regardait avec des yeux interrogatifs. Les mains jointes devant elle, comme le priant de dire que c'était bon. Elle souriait, inquiète du bien-être des autres.

Elle sembalit attendre son verdict, un peu inquiète.

"C'est mieux qu'hier."
lachat il aprés avoir pris une bouchée de son assiette.
En fait le seul progrés notable était l'absence quasi totale de sel, mais cela était beaucoup plus mageable que le repas de la veille.
Il fit mine de manger son assiette avec entrain, se disant qu'il fallait qu'il se fasse pardonner pour l'histoire du petit déjeuner.
Il se servit comme à son habitude, un petit verre de vin une fois son assiette finie.

"C'est mieux qu'hier."

Elle sourit.

"La prochaine fois ça sera peut-être encore mieux ^^."

Elle mangea à son tour. Elle prit une pomme pour cloturer son repas.

"Vous avez bientôt fini non? Il n'y a pas eu d'accident grave ce matin juste une ou deux brûlures."

Elle croqua dans sa pomme.

"Oui, en effet se sera finit dans l'aprés midi. Aprés nous pourrons enfin nous reposer. Vous aimeriez aller dans un endroit précis aprés?" ^^

Il prit à son tour une pomme et croqua dedans.

"Je ne vais pas tarder à y retourner. Plus tôt on aura finit, mieux se sera."

Il commençat à se lever de table, alors même qu'il n'avait pas finit sa pomme.

"Oui, en effet se sera finit dans l'aprés midi. Aprés nous pourrons enfin nous reposer. Vous aimeriez aller dans un endroit précis aprés?"

"Pourquoi pas près du lac ?"

Il prit une pomme.

"Je ne vais pas tarder à y retourner. Plus tôt on aura finit, mieux se sera."

"Oh terminez votre pomme avant, vous n'allez pas la manger en travaillant si ?"