Les forges d'Oberon

La pièce était grande et de forme plutôt carrée. L'agitation régnait au sein de la pièce, les assistants allant et venant dans la pièce, coulant des pointes de flèches et d'arbalètes. Les fourneaux et lespuits de laves illuminaient la salle, une chaleur étouffante régnait.
Au milieu de tout cela, Oberon travaillait comme un acharné sur cette épée, cela faisait plusieurs jours qu'il était dessus. Il plongea l'épée qu'il venait de marteler dans un bac d'eau, regardant la vapeur jaillir. Il s'essuilla le front, il était en sueur. Il n'avait pas mangé depuis bien longtemps. Il décida de s'accorder une pose. L'épée était quasiment finie de toutes façon. Il ne restait plus qu'à la polir.
Il alla dans un coin plus calme de la pièce, jetant en chemin un coup d'oeil sur le travail de ses employés. Il lui fallait honorer une grosse commande, des flèches principalement, mais aussi des épées et des lances. Le royaume commanditaire voulait soi disant renouveler son stock, Oberon n'y croyait qu'à moitié.
*Aprés tout, s'ils veulent faire la guerre, c'est leur problème, pour moi sa fera marcher les affaires*
Il trouva du pain, un peu de viande séchée et du fromage dans un coin de la salle et entreprit de manger un morceaux.

Une fois ce repas terminé, il retourna au travail, commençant l'étape du polissage de la lame. Une fois cette étape finit, Oberon se dit qu'il irait bien faire un petit tours au dehors, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas revue la lumière du jour.
[vers les plaines dans les montagnes]

[appartements d'Oberon]

Il vérifia l'état du travail qu'il avait laissé à ses ouvriers en partant, remarquant des défauts sur certaines pièces et réprimandant certains ouvriers qui avaient choisis de bâcler le travail en son absence. Puis il se retourna vers son contremaitre, lui repprochant de n'avoir fait plus attention à la production des employés. C'était toujours ainsi quand il s'absentait, à croire que ses ouvriers ne pouvaient faire leur travil convenablement en son absence. Mais il ne devait pas se montrer trop dur envers eux non plus, aprés tout cela faisait un moment qu'ils étaient sur cette commande.

Elle arrivait là, sa dernière pomme dans la main. Elle avait frappé à la porte des appartements deux fois, mais personne n'avait ouvert. Elle chercha donc une autre porte, et trouva celle des forges. Elle frappa à la porte. Il y avait du bruit, elle choisi donc d'entrer. Elle ouvrit la porte et s'avanca timidement. Elle ne voulait surtout pas déranger. Elle aperçut Oberon.

"Bonjour !^^"

Elle croqua dans sa pomme.

"Vous m'avez dit de venir tôt c'est ce que j'ai fait, je ne dérange pas j'espère !"

Oberon était toujours en train de "discuter calmement" avec ses subordonnés et finit son argument par:
"Aller, au boulots bande de fénéants!"

"Bonjour! ^^"

Il se retourna vivement et fixa la jeune fille
"C'est pourquoi?"
Il avait dit ça d'un ton un peu trop abrupte apparament car la jeune fille fille changea vite son sourire en une tête plus dépité et ne dit rien durant un moment. Il alla alors devant un four, bousculant presque la jeune elfe et ajoutant en criant aus employés:
"Et rappelez vous que vous aurez droit à une prime si vous finissez cette commande avant demain soir!"
Un cri d'allégresse s'éleva dans la pièce, puis retomba rapidement lorsqu'Oberon se retourna avec un oeil inquisiteur.

Son sourire s'était effacé. Quand il la bouscula, sa pomme tomba, et elle entra dans une colère noire.

"Alors c'est comme ça que vous traitez vos employé ? Et ceux qui ne le sont que depuis la veille !? nan mais, moi qui vous prenait pour un gentilhomme, je me suis bien trompée ! Je peux très bien retourner à Westen ! Apparemment vous n'avez pas assez besoin de moi pour me ménager."

Sur ce elle sorti pour où elle était entrée. Elle n'aimait pas spécialement le changement de comportement de son employeur.

*Ex-employeur je pense...*

Non, Oberon n'avait pas mal à la tête, pas du tout!

Il fixa la lave en fusion un moment, puis repensa aux paroles de la jeune fille. Il commença à se masser les tempes avant d'envoyer un employé qui passait à proximité la chercher, qui s'exécuta prestement.
Mais bon, si elle n'était pas capable de supporter cette façon de travailler, il fallait mieux en effet qu'elle rentre à Westen. Il remarqua une pomme par terre, alla la ramasser et l'essuya.

Tout à coup un cri retentit dans la salle.

*Mais qu'est ce qui se passe encore!*
Il se dirigea vers un attroupement qui c'était formé autour d'un jeune apprentit qui venait de se faire bruler une partie du visage avec de la lave en fusion.

"De l'eau, vite! Et ramenez moi la jeune fille!"

"De l'eau, vite! Et ramenez moi la jeune fille!"

Elle entra à ce moment là. Elle courut vers le jeune homme. Soudainement très sérieuse.

"Ecartez-vous tous, laissez-lui de l'air."

Elle s'adressa à un employé.

"Toi parle-lui tout le temps, il ne faut pas qu'il tombe dans l'inconscience. Toi..."

Elle fit une liste détaillée de tout ce dont elle avait besoin, sans auncune hésitation. Elle concocta sa potion, cela lui prit 10 minutes. Elle appliqua l'onguent sur la peau du jeune homme et fit un pansement avec ce qu'elle pouvait trouver. Elle lui fit boire une potion de couleur marron-vert, pour la douleur.

"Il faut qu'il se repose, il faut qu'il mette de l'onguent tout les jours, et qu'il boive ce liquide matin et soir, c'est pour ne plus avoir mal."

Tous les employés l'avaient regardé faire, retenant leur souffle, à part les gémissement du jeune homme et ronfflement des fourneaux, pas un bruit ne s'élevait dans la pièce.

Une fois que Maia eut finit de panser le blessé, deux autres employés l'aidère à se relever et l'emmenèrent dans ce qui semblait être le dortoir.

Les autres emplyés reprirent alors leur travail, avec cependant moins d'entraint, mais plus de prudence. Oberon resta bientot seul face à la jeune femme, les deux se toisaient du regard.
Il savait qu'il avait eu tord de pousser ses employés ainsi, aussi se contenta t il de dire:

"Vous êtes embauchée."

Puis fit quelques pas avant d'ajouter,
"Quesque vous attendez? Vous avez un repas à préparez il me semble."

Il lui lanca un sourire par dessus son épaule et lui tendit la pomme qu'il avait ramassée tout à l'heure.

"Qu'est-ce que vous attendez? Vous avez un repas à préparez il me semble."

Il lui tendit la pomme avec un sourire. Elle ne répondit pas au sourire et le planta là, avec sa pomme. Elle allait le faire son repas. Mais qu'il ne s'étonne pas du gout trop épicer, elle n'était pas très bonne cuisinière, surtout quand on était "pas sympa" avec elle.

*Même pas un merci, il aurait pu être aveugle ou pire...*

Elle décida de lui donner une seconde chance, après tout, on lui en avait donné beaucoup. Elle n'avait pas vraiment besoin de ui quand elle y repensait.

La jeune femme le planta là sans ajouter mot. Il lui jetta un regard froid tout en croquant un bout de la pomme.
Il se dirigea vers un four et commença à travailler comme un acharné, maintenant il devait travailler pour deux et ratraper le temps perdu.
La matinné s'écoula rapidement, bien plus rapidement qu'il ne l'aurait souhaité. L'heure du déjeuner arriva, les ouvriers arrêterent le travail et allerent s'installer pour manger. Seul Oberon continua de travailler. il aurait bien le temps de se reposer et de manger plus tard.

Elle avait préparé un repas simple pour les employés, et en avait laissé pour Oberon, qui tardait à arriver. Elle alla donc aux forges voir ce qu'il en était.

"Vous ne venez pas manger ?"

Elle s'approcha de lui, mais pas trop, ne voulant pas le déranger comme tout à l'heure. Elle avait attendu qu'il arrive pour manger en même temps que lui.

"Venez vous reposer, vous n'en serez que plus rapide et plus performant."

"Vous ne venez pas manger ?"

"Pas encore, je veux finir ça avant."
Il s'arrêta un instant, le temps de s'essuyer le front et de boire quelques gorgée d'eau. Puis il regarda la jeune femme, qui apparement l'attendait.

"Venez vous reposer, vous n'en serez que plus rapide et plus performant."
Il soupira
"Je suppose que vous ne me laisserez pas tant que je ne viendrais pas."

"Je suppose que vous ne me laisserez pas tant que je ne viendrais pas."

"Exact, et puis moi aussi j'ai faim, alors dépêchez-vous, on voit que vous avez besoin d'une présence féminine, vous travaillez beaucoup trop."

Elle lacha un sourire.

"Bon vous venez ?"

Elle s'approcha, lui faisant lacher ses outils et le tira par le bras.

"Exact, et puis moi aussi j'ai faim, alors dépêchez-vous, on voit que vous avez besoin d'une présence féminine, vous travaillez beaucoup trop."

*besoin d'une présence féminine?*-.-

Il n'avait même pas eu le temps de répondre qu'elle l'entrainait vers son repas. Il se laissa faire docilement au grand étonnement de ses ouvriers.
La jeune elfe faisait preuve de bien plus de caractère qu'il n'aurait put le croire et ça lui plaisait assez s'avoua t il.

Il goûta le repas...
*Yeurk!, c'est pas terrible* =__=

"Vous avez mis combien de sel la dedans?"

"Vous avez mis combien de sel la dedans?"

"Un peu, beaucoup je crois, désolée, j'en mettrais moins ce soir v__v."

Elle sourit pour se donner contenance. Ils mangeaient face à face.

"Je n'aurais qu'à faire à manger et à soigner vos ouvriers ? C'est si simple."

Cette aprés-midi elle ferait des potions d'avance pour ne plus perdre de temps, puisqu'apparemment ils courraient tous après ici.

Oberon tâcha de ne pas en tenir compte et finit son assiette tant bien que mal.

"Je n'aurais qu'à faire à manger et à soigner vos ouvriers ? C'est si simple."

"Hé bien entre autres, vous devrez aussi veiller à ce que les victuailles ne manquent pas dans les réserves, tout comme le vin et les autres boissons."
Sur ce il se servit un verre de vin pour faire passer le goût du sel et se mit à le siroter, tout en regardant l'elfe devant lui.

"Hé bien entre autres, vous devrez aussi veiller à ce que les victuailles ne manquent pas dans les réserves, tout comme le vin et les autres boissons."

"Je ne sais pas où se trouvent ces choses, je me nourris essantiellement de vol à l'étalage ou de fruits que la nature a bien voulu me donner. Je peux vous ramener autant de pomme et autre fruits que vous le souhaitez. En tout cas je ne tuerai pas pour vous nourrir. Il faut juste que vous me disiez où se trouve le marché."

Elle finit son assiette, toujours souriante. Elle n'avait aucune rancune envers Oberon. Mais la prochaine fois qu'il la provoquait elle s'énerverai plus encore.

"Je ne vous demandez pas de chasser pour moi, je vous donnerez de l'argent quand vous en aurez besoin pour le marché. Quand au marché, vous pouvez toujours demandez aux habitants qui se trouvent au pied du volcan, sinon il faudra aller voir les elfes."

Il finit son verre de vin, puis se leva pour reprendre son travail de plus bel. Déjà tous les ouvriers avaient repris, la température de la pièce eut tôt fait d'augmenter et on n'entendit bientôt plus que le martelement du métal.

"Je ne vous demandez pas de chasser pour moi, je vous donnerez de l'argent quand vous en aurez besoin pour le marché. Quand au marché, vous pouvez toujours demandez aux habitants qui se trouvent au pied du volcan, sinon il faudra aller voir les elfes."

"D'accord."

Il reprit le travail. Elle débarassa tout. Elle décida de s'occuper en faisant la vaisselle. Elle vérifia les réserves encore pleine pour un certain temps. Elle fit un tour près du volcan, trouvant les herbes et autres ingrédients. Elle s'installa dans le coin préparant diverses potions de soin.

L'aprés midi passa tout aussi rapidement que la matinée et la soirée ne tarda pas à venir. Les ouvriers travaillaient encore, bien que l'heure d'arrêter soit déjà passée. Finalement, l'un d'entre eux arrêta le travail, bientôt imité par tous. Seul Oberon continua, inlassable, ne s'arrêtant que pour boire un peu et vérifier son travail.

Finalement, il jeta un oeil alentour et vit que seul Maïa était restée, continuant ses potions. Il delaissa finalement son travail, venant de finir une pièce supplémentaire et alla rejoindre la jeune elfe.

"Comment ça se passe?"

"Comment ça se passe?"

Elle releva la tête et sourit, fatiguée mais motivée.

"Très bien et vous ?"

Elle continua ses potions en parlant. Elle connaissait ces gestes par coeur.

Ils'était assis à côté d'elle. Il retira ses gants et dénoua ses cheveux, observant les prépartions que faiasait Maïa. Il prit même un flacon afin de sentir son contenu.

"Si on tient se rythme, nous aurons finit en temps et en heure. Je vais faire à manger, vous voulez quelque chose?"

Il avait un peu mal dans les vertèbres, aussi s'étira-t-il en se levant et alla dans les réserves chercher des vivres.
Il revint s'assoir et commença sa préparation.

"Si on tient se rythme, nous aurons finit en temps et en heure. Je vais faire à manger, vous voulez quelque chose?"

Elle ne répondit pas, mangeant assez peu.

"Vous travaillez tous beaucoup trop, vous devriez faire attention, les hommes sont fragiles, ils ne sont pas comme vous et moi, ils supportant mal la chaleur des forges, vous devriez leurs donner des congés dès la fin de cette commande, et en prendre d'autres en attendant."

Elle avait fini sa potion et avait tout mis de côté afin de regarder Oberon faire à manger. Elle le regardait maintenant dans les yeux, pour voir sa réaction. Elle était prête à aller de côté s'il réagissait violemment.

Il soupira à la remarque de Maïa,
*comme s'il était facile de trouver du personnel qualifié.*

Des vacances, il avait déjà prévu de leur donner du congé aprés cette commande. Il continuait de faire sa petite tambouille quand il remarqua que la jeune fille le fixait du regard. Il la regarda sans ciller à son tour, d'un regard qui ne laissait paraitre aucune émotion quelconque pendant quelques instants, puis finit par lacher avec un léger sourire :
"Peut on savoir pourquoi vous me dévorez des yeux ainsi?"
Il ne lacha pas du regard ces yeux verts clairs qui semblaient scruter la moindre réaction de sa part.

"Peut on savoir pourquoi vous me dévorez des yeux ainsi?"

Il sourit. Elle aussi.

"Je voulais voir votre réaction au fait que je vous conseille pour votre travail, c'est vrai ce n'est pas le mien."

Elle continua d'observer les gestes d'Oberon. elle notait quelle quantité il fallait mettre de telle chose, et la manière de faire.