Le petit village...

"Oh merci mille fois, je partirais ce soir, vous m'accompagnerez jusque là, pas plus loin, je ne veux pas que vous vous mettiez en danger pour moi."

Elle sauta dans ses bras, très reconnaissante.

"Merci beaucoup."

Elle déposa un baiser sur la joue du démon et lui prit la main, souriant de nouveau, l'entraînant vers le camp. Il faisait nuit, les marins chantaient déjà, le feu avait été allumé depuis longtemps et une odeur de nourriture cuisant se dégageait de celui-ci. Elle ramassa une pomme et croqua dedans avec un plaisir non dissimulé.

Il regarda Maia s'éloigner, puis rejoignit à son tours la compagnie du camps. Il mangea peu, préoccupé par les projets de Maia. Finalementil attendit en silencela fin du repas avant de guider celle ci vers le passage entre Hölle et Ist.

[vers le point de non retours, au pied du volcan]

[Hölle, prison]

Oberon était revenue d'Hölle. Il se sentait faible, non pas seulement parce qu'il avait donné une bonne partie de son énergie vitale à Azazel, mais aussi parce qu'il se sentait lâche de les avoir abandonné ainsi. Mais il fallait qu'il laisse à Maïa le temps de se remettre.

Il se dirigea vers le camps, le temps d'y rédiger une lettre expliquant qu'il devait s'éloigner et la laissa en évidence sur le bureau de fortune qu'il s'était créé.

La nuit était fraîche et la brise légère, ce qui contrastait beaucoup avec la chaleur étouffante de Hölle. Le semi démon frissonna, avant de se diriger vers les montagne. Il s'était changé, optant pour un manteau de fourrure blanche épaisse et douce. Il avait abandonné sa cape noire et son masque à côté de la lettre.

[vers les montagnes]

(HRP) .. début de scène dans ce lieu ..[ provenance .. Hölle .. Ville de feu .. Prison .. Les laboratoires sous-terrains secrets]
............

Ils apparurent à l’écart du village, non pas qu’Azazel l’eut voulu mais plutôt que sa faiblesse lui avait fait faire des erreurs de calcul dans la trajectoire spatio-mémoriel de la toile de son pouvoir. Sur place, il se sentit comme vidé de l’intérieur. Il n’eut que la volonté, plus que la force, de remettre le fragment de lumière autour du cou de Maïa avant de sombrer dans un profond coma sans rêves et préoccupant de durée.

Elle avait été tellement heureuse de le retrouver, ils étaient de nouveau ensemble, elle ne le laisserait plus partir maintenant. Il serait toujours près d'elle.

"Ca y est on est rentré... Azazel, reviens à toi ! Azazel ?"

Elle le remarqua, il ne dormait pas, mais il n'était pas mort. Il était dans le coma. Ca lui faisait peur.

"Je te soignerai, je te le promets..."

Elle serra le pendentif dans sa main et se leva, déposant un léger baiser sur sa joue. Son ange vivrait, même si elle devait en donner sa vie. mais pour l'instant elle devait trouver de l'aide. Obéron ! Où était-il à présent ? Aucune idée. Peut-être au campement. Elle s'y précipita. les marins travaillaient plus loin sur le chantier à l'aide de MiaKym. Elle trouva la lettre que lui avait laissé le démon. Du bout des doigts elle caressa le masque. Elle ouvrit l'enveloppe fébrilement et lu la lettre. Les larmes lui montèrent rapidement aux yeux. "s'éloigner" quelle bonne blague, elle n'avait jamais eut autant besoin de lui à ses côtés ! Elle déchira la lettre. Il allait vers les montagnes ? Il avait tout au plus une heure ou deux d'avance, en volant elle le rattraperait vite. Elle prit une couverture, passa pour la mettre sur son ange et repartit aussi vite.

Ils arrivèrent au camps. Elle demanda à Oberon de la poser sur le sol.

"Ca va aller, je dois m'occuper d'Azazel, il ne va pas bien, il est dans le coma. Je dois panser ses blessures, je suis sure que je tiendrais le coup. Merci de m'avoir raccompagné... Merci pour tout."

Elle lança un sourire se voulant rassurant, entra dans le campement et prit des onguents et différentes mixtures de soin, ainsi que de quoi faire des pansements. Elle prit aussi de quoi recoudre des plaies, même si ce travail serait très difficile pour elle. Elle prit un sac avec dedans de quoi se laver, se changer et des couvertures, car les nuits promettaient d'être fraiches. Elle passa à côté du démon et lui frola la main, comme pour lui certifier que tout irait bien. Puis elle retourna aurpès de son ange.

***

Celà faisait plusieurs jours qu'elle s'occupait de lui. Elle mangeait à peine, dormait peu, voulant veiller, au cas où il se réveillerait. Chaque jour la fièvre empirait, mais elle préférait veiller plutot que se reposer. Elle avait recousu toute les plaies de l'ange, désinfecté et panser chaque blessure. Elle avait vu son état s'améliorer et elle en était très heureuse. Elle avait également replacé le bijou magique au cou de l'ange, elle ne le méritait pas, vraiment, il devrait le garder.
Il était dans les environs de midi, une fine pluie tombait. Elle n'avait pas mangé depuis la veille. Assise près d'Azazel, elle lui passa un linge frais sur le visage. Elle toussa. Elle n'osait plus s'éloigner d'Azazel. Il se réveillerai d'un moment à l'autre à présent. Elle se leva pour se désaltéré dans le lac à côté. Elle avait chaud à cause de la fièvre, elle frissona lors de son contact avec l'eau fraîche. Elle sortit vite de l'eau et se dirigea vers le camp d'un pas vacillant.

Oberon avait trainait plusieurs jours dans la forêt, en profitant pour ramasser des herbes médicinales et s'éclaircir les idées. Il revint au camp sous la pluie. Il ne savait pas qu'elle heure il était, mais lorsqu'il arriva, il vit Maia se diriger vers le camps. Lorsqu'il la rejoignit, elle était de nouveau au chevet de son ange. La connaissant un peu tout de même, il pensa que sa devais faire un moment qu'elle était resté prés de lui. Ce qui l'inquiéta considérablement, c'était sa mine affreuse...

"Maia? Vous n'avez pas l'air en forme. Vous vous êtes soignée au moins?"

Il s'approcha d'elle et posa une main sur son front. Elle était brulante de fièvre. Il l'obligea alors à s'allonger et alla faire chauffer de l'eau afin de préparer une décoction.

MiaKym ne remarqua la venue de la fée et du démon, s'occupant d'aider auxtraveaux de reconstruction. Quelques instants plus tard, l'Elfe s'apprêtait a aller manger un morceau quand elle remarqua de l'agitation un peu plus loin. Elle s'en approcha et reconnu ceux qui l'avaient accueuillit plusieurs jours avant.

- Tiens! Bonjour! Fit-elle avant de remarquer leur mine. Qu'est ce qui se passes? Je peux aider!?

"Bonjour. Tu peux me ramener de l'eau bien fraîche? Il faut faire baisser la température de Maïa, quand à l'ange, il reste vulnérable et cela ne m'étonnerait pas qu'il attrape le même mal."

Il remua son mélange d'herbe et en versa une partie dans une coupelle en terre cuite.

"Tenez, buvez ça Maïa."

"Mais non, ça va, je vais bien."

Personne ne l'écoutait vraiment. Elle se releva, assise, ignorant les recommandations d'Oberon.

"Tenez, buvez ça Maïa."

Elle regarda la mixture avec une grimace. Elle connaissait ça, c'était pas très appétissant. Elle fut attirée par un bruit. Elle posa la coupelle sur le sol et accourut auprès d'Azazel. Il ouvrait les yeux avec difficulté. Il se remettait très bien, elle en était étonnée.

"Azazel ! Comment tu te sens ?"

Il ne répondit pas, surement encore ailleurs. Elle sortit un flacon de sa sacoche. A l'intérieur un liquide rouge, sombre. Elle lui permettrait de se régénérer plus facilement encore.

"Tiens prends ça, ça devrait t'aider." dit-elle doucement.

Azazel revenait lentement à la surface. La douleur, physique et moral s’était calmée. Son esprit flottait dans une brume cotonneuse, douce et reposante. L’image de Maïa apparu dans les ténèbres vaporeuses de ce brouillard spirituel. Souriante et lumineuse, elle était comme un phare pour sa conscience perdue. Il ne voyait qu’elle, ne se concentrait que sur elle. Elle qui avait su lui apporter la rédemption. Elle qui avait su lui faire confiance pour autre chose que pour tuer ou faire la guerre. Elle qui avait su voir en lui un ami.
Quelque part en lui, une étrange sensation, presque douloureuse naquit à l’évocation de ce terme. Comme si l’amitié de la demi fée aurait pu le faire souffrir. Où plutôt, comme si cette amitié ne suffisait pas à faire battre son cœur. Pourquoi Maïa apparaissait-elle de manière si exclusive dans ce cœur ? Ce n’était pas du tout une forme d’amour que l’ange déchu connaissait. Les anges ne sont qu'amour et ils connaissent mieux que quiconque ce sentiment. Mais jamais lui n’avait pensé possible qu’il puisse être si exclusif. Etait-ce comme cela que les créatures terrestres ressentaient l’amour ? Si c’était le cas, la chose était bien différente de l’amour universel que connaissaient les anges. Ce sentiment, s’il était absolu, était bien plus puissant et agréable que tout ce qu’il avait connu. Il semblait qu’il pourrait bien posséder les pouvoirs de Dieu lui-même pour pouvoir être auprès de celle qu’il aimait, la protéger et la rendre heureuse. Il lui semblait qu’il pourrait bien être capable de relever n’importe quel défit et le terrasser pour le bien-être de son aimée.
Azazel ne comprenait pas encore bien ce qu’il vivait, mais il était sûr d’une chose, il aimait Maïa comme jamais il n’avait aimé encore. Tout sont être ne résonnait qu’au doux son de ce prénom tant chéri, de sa plus infime fibre organique à la moindre étincelle spirituelle.

Une douce lumière éclaira lentement le champ de vision de l’ancien général déchu et un visage se fit jour. Maïa. Mais son allure n’était pas aussi rayonnante que dans son rêve. Elle était pâle et émaciée, alors que son souffle rauque tout autant que ses yeux injectés réclamaient du repos et des soins.
Le fragment de lumière autour du coup, Azazel retrouva instantanément une volonté implacable. Il ne se rendit d'ailleurs pas compte qu’il le portait tant l’état de sa si chère fée le préoccupa soudain.
Il saisi délicatement les mains de la jeune femme tout en s’asseyant et la fixa tendrement du regard. Ses yeux étaient emplis d’un amour et d’une douceur infinie. Aucun mot ne sorti de la bouche du convalescent. Il souriait comme si aucun bonheur ne pouvait être plus grand que la proximité de Maïa.
Ce faisant, une douce et agréable chaleur se diffusait par les mains dans le corps de la fée. Azazel était en train de la soigner par son imposition des mains.

Celà faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu un sourire sur le visage de son cher ange. Ca lui avait tellement manqué ! Malgré la fièvre qui la rongeait, elle souriait. On avait pas vu tel sourire joyeux sur elle depuis longtemps également. Elle lui sauta dans les bras, le serrant faiblement contre elle. Une douce chaleur envahi son corps. Elle reconnu la magie d'Azazel. Elle le repoussa.

"Non, arrête, tu dois préserver ta magie pour toi, pour te guérir, repose-toi."

Elle s'écarta un peu.

"Je crois que je vais me reposer aussi malgré tout, je crois qu'Oberon a raison cette fois. C'est lui qui t'as sauvé. Il t'a donné son énergie vitale, pour que tu reprennes conscience. Tu lui dois la vie."

Elle lui sourit, toute heureuse. Elle aurait voulu rester avec lui encore, mais la fatigue l'emportait sur la volonté. Elle voulu se lever, mais elle n'en avait plus vraiment la force. Elle resta donc là, à semi-consciente, prise de vertige dûs à la fièvre.

Oberon soupira en voyant la petite fée n'en faire qu'à sa tête. Lorsqu'elle sembla en avoir fini avec l'ange, il la ramenna à la couchette qu'il lui avait amménagé.Là il la força à avaler le breuvage qu'il vennait de préparer.

"Maintenant reposez vous, il faut que vous repreniez des forces."

Miakym revint avec de l'eau fraîche. Il y trempa un linge propre et l'applica sur le front de la malade, pour la rafraîchir. Une fois que celle ci eut l'air de se tenir tranquil, il alla au chevet d'Azazel.

"Comment vous sentez vous ? La petite vous a veillé jour et nuit."

Il posa une main sur le front de la créature angélique afin de vérifier si celui ci n'avait pas attraper la fièvre dont été victime Maïa...

Azazel allait prendre Maïa dans ses bras afin de pouvoir terminer ses soins magiques, lorsque Obéron lui souffla la politesse. Par soucis pour la jeune fée, L’ange déchu ne dit rien et ne protesta pas. Mais il suivi le demi démon jusqu’à une maison encore en construction ou un lit attendais Maïa. Il était mécontent que l’on retarde les précieux soins dont elle avait besoin, mais, par politesse, il attendit que MyaKim s’occupe d’elle. Quand, le forgeron infernal lui demanda comment il allait, il lui répondait sèchement qu’il n’avait pas besoin de se préoccuper de sa santé, mais plutôt de le laisser soigner efficacement Maïa. Puis, toujours avec politesse, attendit que le démon lui laisse le champ libre.

Ce que fit le demi démon. Il sortit de la pièce, se sentant tout à coup de trop, et retourna donc dehors. Il en profita pour regarder l'avancée des travaux, puis s'en alla vers ses quartiers où il prit des affaires de rechange. Il alla faire un tour aux sources chaudes, se disant qu'il avait bien besoin d'un bon bain.

[sources chaudes]

Ca tournait beaucoup autour d'elle, dans son esprit tout était brumeux. Elle entendit trois voix différentes, dans une heure, si on ne faisait rien elle se mettrait à délirer. Des mèches de cheveux collaient sur son visage. Elle avait chaud, mais elle frissonait. Oberon l'emmena sur un lit d'appoint. Il lui donna la potion presque de force et lui mit un linge frais sur le front. Puis deux personnes s'en allèrent, il ne restait qu'Azazel. La douce chaleur revint, mais cette fois elle ne le repoussa pas. Elle sentit son mal partir rapidement. Une fois guérie elle se leva et enlaça doucement son ange adoré.

"Tu m'as manqué tu sais..."

Regardant Obéron quitter la pièce, Azazel regretta d’avoir été sec avec lui. Après tout, il voulait sans doute bien faire. Il avait donné de son énergie pour le ramener à la vie. Cela au moins était respectable et méritant. Un véritable démon l’aurait laissé mourir. L’ange déchu chassa bien vite toute considération autre que la santé de Maïa. Ces jours n’étaient pas en danger, mais il ne fallait pas non plus perdre de temps.
Azazel posa une main sur le front brûlant de la jeune femme et l’autre sur son ventre dénudé. Invoquant les énergies mystiques de la médecine divine, il les propagea en elle, diffusant ainsi la douce chaleur bienfaisante et régénératrice dans tout son corps.
Lorsque tout fut finit, Maïa était totalement guérie et en pleine possession de ses moyens. Elle se sentait encore un peut fatiguée mais se leva lentement et enlaça doucement celui qu’elle appelais son ange.

-(Maïa)- Tu m'as manqué tu sais...

Azazel lui rendit son étreinte et lui répondit.

-(Azazel)- Toi aussi. Toi aussi tu m’as manquée, si tu savais.
Mais maintenant tout va bien aller. Je ne t’abandonnerais plus jamais. Je resterais toujours avec toi, aussi longtemps que tu le souhaiteras.

Ils restèrent ainsi un temps qui paru être à l’ancien ange à la fois trop court et éternel. Ce qu’il ressentait en ce moment ne pouvait être décrit par de simples mots. Son cœur battait la chamade et pourtant il était plus paisible que jamais. Une inexplicable et douce flambée réchauffait son ventre et son cœur alors qu’il sentait les cheveux de sa douce aimée contre sa joue, sa tête enfouie au creux de son coup. Puis elle redressa la tête, sans doute voulait elle lui dire quelque chose. Mais non. Elle planta ses yeux dans les siens. La chaleur de son coeur monta à la gorge d’Azazel pour venir lui brûler les lèvres. Irrésistiblement, ces dernières se rapprochèrent de celle de Maïa pour finir par se rencontrer en une douce étreinte. Cette dernière ne dura que quelques secondes mais, encore une fois, c’était au delà des mots. Au-delà de tout ce qui pouvait être imaginable pour l’ange.
Existait il au monde une chose plus belle et précieuse que le premier baiser échangé ?

Pensait-elle qu'un jour ça lui arriverait ? Elle n'imaginait pas avoir de si grands sentiments pour Azazel. Et ce baiser échangé. Si doux, si tendre. Avait-elle le droit ? Elle rompit le baiser.

"Azazel..."

Elle le regarda, une lueur d'interrogation dans le regard. Elle semblait perdue.

"Ecoute, je... Je ne sais pas où j'en suis là. Je ne sais pas quelle place tu as dans mon coeur, mais je sais que cette place est nouvelle, et qu'elle est très importante..."

Elle lui lança un sourire triste, comme si ça justifiait tout, comme si ce n'était pas grave. Elle se blottit contre lui. Elle pensa à Obi, elle lui avait "joué" le même tour. C'était tellement plus simple quand elle n'avait pas ce genre de sentiment.

-(Maïa)- Ecoute, je... Je ne sais pas où j'en suis là. Je ne sais pas quelle place tu as dans mon coeur, mais je sais que cette place est nouvelle, et qu'elle est très importante...

La petite pièce dans laquelle le lit était installé était bien éclairée et le soleil éclairait le beau visage de la jeune femme. Elle semblait perdue avec son petit sourire triste.
Azazel la serra plus tendrement encore alors qu’elle se blottissait plus profondément en lui.

-(Azazel)- Ne sois pas inquiète, petite fée. Des choses nouvelles que je ne comprends pas bien m’arrive aussi. Mais, en définitive, peut importe. Je veux que tu saches que toi aussi tu as une place dans mon cœur. Une place de premier ordre.

L’ange passa une main amoureuse dans les cheveux de la demoiselle fée.

-(Azazel)- Je veux que tu saches aussi que quoi qu’il arrive, je suis là. Je te soutiens et tu pourras toujours compter sur moi. Je te promets d’être là à chaque fois que tu auras besoin de moi.

Azazel se tue, profitant de ces instants qu’il passait avec son aimée. Il devinait un avenir moins heureux. Ou bien était-ce son habitude de déchu à ne pas croire au bonheur permanant qui faussait son jugement ?

"Je crois que je comprends ce qu'il m'arrive seulement... Seulement, c'est bizarre, trop de choses perturbent tout ça. Me perturbent."

Elle sourit.

"Je sais que tu seras toujours là pour moi, et tu sais que c'est la même chose pour moi, je te le promets."

Quelque chose lui disait que cette promesse, elle ne la tiendrait pas. Elle chassa cette drole d'idée de son esprit.

"J'ai peur de ce qu'il m'arrive."

Stupides larmes, n'importe quoi, pourquoi pleurait-elle ?
Elle repensait aux paroles d'Obéron à Titania, ancienne reine des fées. Celà n'aurait pas dû la blesser. Elle aurait voulu pouvoir se confier à Azazel, mais là elle ne pouvait pas après ce qu'il venait de se passer.

Alors que Maïa confiait sa peur à son ange, ce dernier aurais voulu la rassurer, lui promettre mille bonheurs, mais il sentait que quelque chose n’allait pas et que le problème était ailleurs. Là ou il ne pensais visiblement pas à regarder. Il ne savait que dire pour réconforter la femme qu’il aimait et cela lui causait une grande peine.
Azazel choisi le réconfort par la présence plutôt que par la parole et ne dit rien. En revanche, ses yeux et ses sentiments étaient eux, plus qu’expressifs.
Il remis le fragment de lumière autour du coup de Maïa. Alors qu’elle allait protester, il lui mit doucement un doigt en travers des lèvres. Toutes protestations seraient inutiles, elle pouvait le lire dans ses yeux. Ce bijou devrait les lier pour l’éternité, quoiqu’il puisse leur arriver.
Puis, sur une subit impulsion, Azazel sortie entrainant sa douce fée avec lui. Il pensait qu'un baim de soleil et de nature lui ferait peut être de bien

Malheureusement il pleuvait dehors. Elle demanda alors à l'ange de patienter un instant dehors. Elle voulait se changer. Les vêtements qu'elle avait utilisé pour aller en Hölle ne lui allait pas du tout. Elle se sentait mal, elle qui avait l'habitude des robes moins... serrées. Elle fouilla dans la malle que lui avait offert Oberon. Elle trouva une robe qu'elle jugea très jolie. Elle fit une rapide toilette et s'habilla. Elle ressortit transformée. Elle avait quelque peu retrouvé ses couleurs et sa joie de vivre. Toute forme d'inquiétude s'était évaporé. Elle rayonnait. Seule sa finesse s'était accentuée.

"Oberon m'a offert des robes. Elle est jolies n'est-ce pas ?"

Elle lui sourit. Son insousciance était revenue avec lui. Elle avait également un bracelet fin en argent, toujours de la part d'Oberon. On pouvait voir, avec la coupe de la robe, le petit tatouage qu'elle portait sur l'épaule droite, en forme de petit papillon.

"Alors, comment tu me trouves ?"

Elle prit une pause en riant. La vraie Maïa était enfin de retour. Elle prit l'ange par le bras et l'entraina sous la fine pluie.

"Allons nous promener !"

Lorsque Maïa sortie de la maison, Azazel en fut béa d’admiration. Jamais sa douce fée chérie n’avait été aussi belle et radieuse dans un vêtement. Le cœur de l’ange bondissait de bonheur de la voir avec un tel sourire. Ce sourire qu’il aimait tant en elle. Ce sourire si communicatif et si plein de joie.

-(Maïa)- Oberon m'a offert des robes. Elle est jolies n'est-ce pas ?
Alors, comment tu me trouves ?

Azazel mis un moment avant de réagir tant elle resplendissait. Il devait avoir l’air idiot car elle se mit à rire.

-(Azazel)- Tu es plus belle que jamais.

Et il partit à son tour dans un rire joyeux. Lorsque la crise fut passée, la fée pris la chemin des vergers sauvages dans les quels ils avaient déjà festoyés de fruits juteux et savoureux.

[sources]

Oberon se laissa entrainer par Maia jusqu'aux abords du village, mais au dernier moment il l'emmena à l'écart. Il trouva un coin herbeux et calme et descida de s'installer ici. Il enlassa Maia et s'allongea avec elle dans l'herbe moelleuse, regardant les étoiles en silence...

Elle sourit quand il changea de direction. Elle se disait bien aussi, qu'il l'avait suivi facilement. Enlacé l'un contre l'autre à regarder les étoiles, aucun des deux ne brisa se silence qui les liait. Elle se positionna sur le côté et regarda le démon. Elle passa une main sur sa joue et y déposa un baiser avant de poser sa tête contre son épaule. Sa respiration ralentit, elle tenta de lutter contre le sommeil qui l'envahissait, mais en vain, elle s'endormi dans les bras d'Oberon.

» Trois petit chats