Oberon aprés quelques heures de marche arriva devant un vieux temple en ruine. A voir la végétation entremélée à la pierre, l'édifice était séculaire.
Il entra à l'intérieur du bâtiment, il avait la désagréable impression d'être observé, mais n'en tint pas compte. Le plafond était écroulé et un arbre géant emplissait la majeure partie de la pièce. Les arbres étaient vraiments rois en cet endroit.
Il s'approcha du tronc massif de l'arbre et apposa sa main dessus. Tout à coup il se sentit aspiré par une force inconnue et terriblement puissante. Il se retrouva face à un être étrnge, Oberon n'arrivait pas à déterminer s'il s'agissait d'un arbre ou d'un être humain. Tout à coup la chose s'adressa à lui:
_Qui es tu étranger, pourquoi es tu venu troubler mon sommeil?
_Je me nomme Oberon.
Il s'approcha alors.
_Et vous qui êtes vous?
_Oberon, ce nom m'est inconnu. Sache Oberon que je suis l'esprit de cette forêt, un arbre datant de la naissance du monde, ayant vu les continents se séparer et la déesse qui dirige ce monde prendre la place de l'entité première. Mais ceci remonte à fort longtemps.
_Vous êtes l'un des arbres vivants dont parle les légendes?
_Je suis plus que cela, je suis la mémoire de ce monde, je contrôle toutes végétations à la surface de cette planete. Tu ne m'as pas répondu, quelle est la raison de ta venue ici?
_Je... Je me suis sentit attiré ici et je m'excuse si j'ai troublé votre sommeil...
Il s'inclinna respectueusement devant l'entité silvestre. Il se tenait devant ce qui était à la base de nombreuse légendes chez les elfes et les créatures des bois.
Pendant que le forgeron réfléchissait, l'entité observa celui ci.
_Tu me semble bien troublé, es tu un démon ou bien un elfe?
Oberon sursauta à cette réflexion. L'entité avait pénétré son esprit sans même qu'il s'en apperçoive.
_Ni l'un, ni l'autre...
_C'est à toi de faire ton choix, mais tant que tu ne trouveras pas ta nature première, tu ne trouveras pas la paix.Je vois aussi un grand vide en toi et une personne qui t'es chère, mais dont tu ignore encore l'importance. Je vais te faire un don, pour être parvenue jusqu'à moi, un don qui te seras bien plus utile que tu ne le crois, à toi de savoir t'en servir... Maintenant adieux.
La créature souffla quelque chose sur ce qui pouvait lui tenir lieux de main et disparu dans une lumière verdâtre éclatante.
Oberon se réveilla tout à coup devant l'arbre. Il se redressa et réajusta son manteau. Il se souvenait encore brievement de cette entrevue, mais n'y avait compris grand chose. La créature lui avait parlé de don, mais il ne se sentait nullement changé.
Il ressortit alors de la pièce, mais vit la forêt comme plus hospitalière. Il entendait même des murmures, comme s'il pouvait maintenant comprendre le langage des végétaux qui l'entourait.
[le lac]