Au bord de la cascade

(HRP) .. Début de la scène dans ce lieu .. [ Provenance .. Westen .. la grande ville .. bar .. discution houleuse ]
............



La téléportation n’avait durée qu’une fraction de seconde mais comme à chaque fois la sensation avait été plutôt agréable, fugace mais agréable.
Il faisait nuit et ce qui frappait immédiatement c’était la possibilité de voir les étoiles. Dans la grande ville il n’était nul par possible de les observer pourtant, ces myriades de petits points lumineux dans le ciel obscur avaient de quoi ravir les yeux.

-(Uzril)- *Cela faisait bien longtemps, Azazel. Bénit soit Maïa pour nous avoir fait revenir sur cette terre enchanteresse. Je l’aime déjà.*

Azazel lâcha Maïa. Et contempla son environnement, tant pour son plaisir que pour celui d’Uzril qui ne pouvait voir qu’à travers ses yeux.

Partout n’était que verdure et nature. Le sol était tapissé d'une épaisse fourrure d'herbe verte et grasse. Les flots du lac ou ce reflétait la lune scintillaient au rythme des vaguelettes que créait une petite houle. Non loin s’élevaient de la forêt dense et sombre à cette heure, les chants des animaux nocturnes. Des hiboux hululaient tout à leur chasse qu'ils devaient être. Aux abords du lac on pouvait également percevoir les chants des grenouilles. Enfin tout près s’élevait le bruissement sourd mais mélodieux de la cascade. En effet L’ange et la fée avait atterrit tout près de celle-ci.
Azazel sourit à nouveau. Il était arrivé exactement ou il l’avait souhaité.

-(Azazel)- C’est bien là le lieu que vous m’avez décrit, n’est ce pas ?

Elle ne s'était pas posée quand ils eurent fini la téléportation. Elle partit au-dessus de l'eau, rien que pour sentir l'air sur sa peau. Bien sûr que c'était là, c'est l'endroit où elle pourrait vivre, l'endroit qui est plus beau que n'importe quel rêve, l'endroit où elle aurait pu naître, celui où elle mourrait surement. Elle se posa près d'Azazel.

"Cet endroit est merveilleux n'est-ce pas ?"

Elle s'allongea dans l'herbe et regarda le ciel. La lune brillait, aussi roude qu'un ballon, les étoiles formaient des figures, toutes plus complexes les unes que les autres. L'eau du lac reflètait ce spectacle magnifique. Elle ferma les yeux pour profiter du silence et de la douceur de la nuit. Quand elle rouvrit les yeux elle dirigea son regard vers l'ange à côté d'elle.

"Vous êtes si triste. Est-ce parce que vous n'êtes plus ange ? Vous savez, vous n'en êtes pas moins beau."

Elle ne parlait pas de cette beauté physique. Certe il était très beau mais elle parlait de la magnificence de ces êtres angéliques. Celle qui ne l'avait pas quitté à ses yeux. Pour elle c'était toujours un ange. Elle se demandait pourquoi il avait perdu son statut d'ange.

Oberon avait continuait sa marche à travers la forêt, il se retrouva vite dans un endroit qui lui semblait plus familier, il venait d'arriver prés du lac.

Il avançat sur la plage et ne tarda pas à se rendre compte qu'il n'était pas seul. Il reconnu alors la voix mélodieuse de Maïa, mais l'être qui l'accompagnait dégagais une aura qui ne lui était pas inconnue et qui le mit sur ses gardes.

"Maïa? Est ce vous?"

Il se détendit et eut alors le réflexe de regarder en direction du volcan, une lueur rougeatre s'en dégageait, signifiant que celui ci était toujours en éruption.

Il fit revenir son regard sur l'être accompagnant la fée, dévisageant celui ci. Il possédait une beauté peu commune, semblable à celle des anges, mais dégageais une grande part de tristesse.

*Un ange déchu?*

"Maïa? Est ce vous?"

Elle aurait reconnu cette voix entre mille.

"Oberon ! Cela fait déjà un certaint temps qu'on ne s'est pas vu ! Comment allez vous !"

Elle se leva et accourut vers lui. Elle le prit par le bras et l'entraîna vers son nouveau compagnon.

"Azazel, voici Oberon, c'est un homme bon magré ce qu'il peut avoir en lui, et voici donc Azazel, que je viens de rencontrer à Westen, c'est quelqu'un de charmant."

Elle ne connaissait pas grand monde ici, mais déjà elle se disait qu'ils s'entendraient et qu'ils pourraient être ami ensemble. Elle était toujours en train de se faire des films, qui se finissait toujous bien pour tout le monde.

Oberon se laissa entrainer par la fée auprés de l'ange. Il le fixa dans les yeux, puis s'inclina devant celui ci, avnt d'ajouter :

"Bonsoir, les amis de Maïa peuvent être considérés comme mes amis."

Puis il se retourna vers la jeune elfe.

"Vous avez survécue, tant mieux."

Il poussa un soupir de soulagement, tout en la tenant par les épaules.

Elle fit un grand sourire à la Maïa.

"Vous avez survécue, tant mieux."

"Survécu ? A quoi ? Que s'est-il passé ?"

Son sourire avait disparu et déjà elle s'inquiétait de tout. Qu'avait-il bien pu se produire en son absence ? Y avait-il des blessés ? Ou pire des morts ? Ils s'asseyèrent dans l'herbe.

"Dite-moi !"

"Hélas, le village du volcan à été totallement rasé. Je crois que tous sont morts..."

Il ferma les yeux un instant, puis les réouvrit.

"Si je retrouve celui qui à fait cela!"

Il serra le poing.

"Le volcan est actuellement en éruption, il nous est donc impossible de retourner aux forges pour le moment."

Il lui montra alors la lueur rougeâtre éclairant le ciel en direction du volcan.

Son coeur se serra à ces mots. Pendant ces quelques jours les hommes avec qui elle avait travaillé s'était quelque peu liés avec elle. Sa douceur les avait tous conquit. Elle sentait combien cet évenement avait boulversé son employeur. Elle posa une main sur son épaule.

"Calmez-vous... Je sais bien que vous avez envie de vous venger, mais cela ne servirait à rien qu'à faire un mort de plus. La vie reprendra bien vite ses droits. Je suis désolée, je sais à quel point vous aimiez ce village."

Elle repassa quelques souvenirs. Elle ne pleurera pas, mais tout cela la remplissait de tristesse. Puis un élan d'optimisme la gagna.

"Et puis il nous faut retrouver des habitants et construire un nouveau village, il ne faut pas se laisser abattre ou se laisser aller à la colère. Il faut faire des projets pour reconstruire un village encore plus beau."

Elle fit un sourire triste et prit la main d'Oberon.

Oberon leva les yeux sur Maïa, et sourit faiblement.

"En tous cas, on pourras rien faire tant que le volcan se déchainnera."

Il caressa alors sa joue, puis se rappela soudain la présence de l'ange qui n'avait pas soufflé mots.

"Oh! Je suis désolé, peut être vouliez vous être seuls tous les deux?"

Il leva son regard sur l'être à l'aura si triste.

"Je vais vous laissez. J'ai plusieurs choses à faire et je dois aller à Westen."

[direction Westen]

Azazel regardait Maïa. Sa joie faisait plaisir à voir. Il sentait que peut être il pourrais se confier à cette femme. Il lui semblait qu’ils pourraient être amis.
Ami ? Le mot avait une consonance si étrangère à ses yeux. Serait il capable d’avoir une véritable amie. Bien sur il savait que Willem et Sarah le considéraient comme tel. Mais lui s’était bien gardé de s’ouvrir à eux. Il s’était bien gardé d’en faire de véritables amis, même s’il avait une certaine … affection envers eux. Peut être avait il eut tord ? Non, il n’avait pas eut tord. Mais face à cette femme d’essence féerique, il ne savait plus très bien ou il en était. Il savait juste qu’il était bien en sa présence. Oui, pour la première fois de sa vie il se rendit compte qu’une personne avait été capable d’alléger ses souffrances et de le faire sourire.
Il la regarda s’allonger dans l’herbe et s’extasier sur le magnifique ciel étoilé. Il lui tardait de pouvoir lui montrer cette grotte enchanteresse cachée derrière la cascade. Très peut de personne la connaissait car son entrée avait été bouchée par une ancienne éruption du volcan de la région. Mais lui savait que la grotte existait toujours. Du moins, elle existait encore la dernière fois qu’il était venu ici. Cela faisait tant d’années. Il faudrait quand même qu’il aille vérifier. Il ne s’agirait pas de téléporter Maïa dans un bloc de roche.

-(Maïa)- Vous êtes si triste. Est-ce parce que vous n'êtes plus ange ? Vous savez, vous n'en êtes pas moins beau.

-(Azazel)- et bien … oui en quelques sorte. Je … J’étais un ange et …

-(Uzril)- * Azazel, un démon approche par le nord*

Soudain l’ange déchu changea d’attitude. Son regard se durcit. Ses muscles se raidirent et une faux apparu dans ses mains. La faux était magnifique. D’un noir d’ébène elle était décorée de fines et harmonieuses gravures dorées. Magnifique, certes mais elle n’en restait pas moins un instrument de mort.

-(Azazel)- Maïa, s’il vous plais, restez loin derrière moi. Si vous connaissez une cachette dans le coin courez y vite.

Sans plus d’explication, il se mit dans en posture de combat dans une attitude martiale parfaite, le regard rivé vers le nord d’où apparaissait déjà une silhouette.
Ne serait il jamais en paix ? Y aurait il toujours un démon pour le traquer et faire de lui un objet de promotion envers son supérieur ? Pourquoi même ici ne pouvait il pas trouver la paix ?
Il était Azazel l’ancien général des armées divines. Tous les démons le connaissaient car il avait passé son éternité à lutter contre eux. Et tous rêvaient de mettre sa tête à leur tableau de chasse. Stupides démons, quand comprendraient ils qu’il était lui-même un tueur de démon, un spécialiste de leur éradication. Il les connaissait par cœur.
Celui qui approchait avait les traits fins. Il y avait quelque chose d’elfique chez lui. Ses longs cheveux étaient blancs et son regard particulièrement clair. A tel point qu’on aurait pus le croire aveugle. Mais Azazel ne s’y trompa pas et reconnu instantanément Obéron, le célèbre forgeron infernal. Que faisait il ici, juste quand lui y était aussi ? Lui aussi voulait il se faire un trophée de sa tête ? N’était ce qu’une coïncidence ?
Azazel ne changea pas d’attitude ni ne se départi de sa méfiance. Si ce démon là voulait sa tête, il devrait venir la chercher.

-(Obéron)- Maïa est ce vous ?

-(Maïa)- Oberon ! Cela fait déjà un certain temps qu'on ne s'est pas vu ! Comment allez vous ?

Maïa posa une main sur le bras d’Azazel. Ce dernier, surpris baissa son arme. Puis fit un pas en arrière. Obéron et Maïa semblais se connaître. Mais Azazel connaissait les démon et s’il n’avait jamais rencontré celui-ci il resterait méfient.
Il répondit au salut du démon d'un bref hochement de tête et les laissa courtoisement entamer leurs retrouvailles.

Au bout d'un certains temps, la discution s'acheva et Obéron se leva, les salua et s'en fut.

Décidément, cette nuit devait être pleine de surprise pour Azazel.



............
(HRP) .. lol .. j'était en train d'écrire mon post alors qu'Obéron avait déjà mis son premier. Quand, pouf! Vous en aviez déjà postés six .. j'ai du improviser une chute crédible .. me suis fait tout avoir .. lol

Oberon s'en alla les laissant seuls. Elle prit soudain conscience qu'Azazel avait sortit les armes. Elle se mit à rire, d'un rire franc.

"Oh, ne vous inquiétez pas comme ça ! C'est un ami, c'est en fait mon employeur. Enfin c'est assez complexe, mais il ne vous fera aucun mal, il ne m'en a encore jamais vraiment fait !"

Elle ne mentait pas. Elle avait juste... oublié. Oublié ce jour où il aurait pu la violer et peut-être même le tuer. Elle lui avait pardonner, celà pouvait sembler impossible, pourtant elle avait fait ce geste. Parce que c'était la première fois, et qu'elle avait confiance en lui pour que ce soit la dernière. Elle posa sa main sur son bras voulant qu'il fasse disparaître la faux, qu'il la remette où il l'avait trouvée.

"Excusez-moi, je vous ai interrompu, vous alliez me dire quelque chose. Asseyez-vous, on sera mieux, détendez-vous, profitez du paysage, dite ce que vous avez à dire."

(hrp/ désolée -_-'' on pensait que t'étais pas là en fait...)

Elle ferma les yeux pour mieux écouter cette mélodie sortie du coeur d'un ange, certe déchu, mais un ange tout de même. Quand il s'arrêta elle posa sa tête sur sa main.

"C'est très beau..."

"Maïa. J’ai tué tant de gens. J’ai été la cause de tant de souffrance.
J’ai déclenché des guerres fratricides pour ce que je croyais le bien.
Je ne suis hélas voué à n’être qu’un guerrier. Un tueur implacable, et parfois il me semble que je n’ai été créé par Dieu que pour cette unique raison..."

Ses yeux se rouvrirent instantanément. Un long silence s'ensuivit. Elle aurait pu dire qu'elle avait mal entendu, mais elle avait tout compris, le moindre mot, la moindre syllabe. Lui avait-il menti ? Etait-il vraiment un ange déchu ? Impossible qu'il lui ait menti, il y avait trop de sincérité dans ses paroles. Pourquoi s'était-il confié à elle ? Pourquoi lui dire tout ça ? Sa première réaction fut le refus de cette information, elle n'osait y croire. Puis elle eut peur, et si elle était sa prochaine victime ? Non, insensé. Elle le regarda avec insistance, comme pour chercher s'il était dangereux ou s'il avait menti. Elle ne trouva que de la sincérité. Elle était partagée, elle ne savait pas vraiment comment réagir.

"Alors c'est ça ? Toute cette tristesse, ce n'est pas la perte de votre statut, mais aussi celui d'avoir tué ? Dites-moi que vous regrettez. Dites-moi que si vous pouviez tout refaire, vous le feriez."

Elle continua de le fixer, elle voulait savoir s'il lui mentirai ou pas. Elle savait reconnaître la sincérité, quand elle était profonde.

"Ce n'est pas à moi que vous devriez poser cette question."

Elle ne fut aucunement choquée qu'il la tutoie, ayant l'habitude, elle préférait cela, ça rapproche les gens. Elle se leva à son tour et passa ses bras autour de lui. Ce n'était pas un geste avec une réelle signification. Elle avait juste envie de le réconforter comme elle le pouvait. Elle était bien plus petite que lui, il était si impressionnant à côté d'elle. Elle fesait à peine le tour de l'ange avec ses bras tout fins. Ce geste spontané répondait comme il le pouvait à la souffrance que même Maïa ressentait.

"J'aimerais pouvoir vous aider..."

Elle avait tellement l'habitude des couchers de soleil qu'elle ne fit pas plus attention à ce paysage magnifique. Elle avait jusque là encaissé tout ce qu'on avait pu lui dire. Depuis les nouvelles d'Oberon et son village, jusqu'aux révélations de celui qu'elle considérait déjà comme un ami. Elle allait peut-être vite en besogne, elle qui était si naïve, elle qui se fesait avoir tout le temps, avait-elle donc trouver quelqu'un qui saurait la protéger ?
On dit que les fées cherchent un protecteur, que ce soit inconscient ou pas, pour elle c'était inconscient bien sûr, mais avait-elle bien choisi ?

Maïa avait enlacée l’ange déchu. Celui-ci trouva la sensation agréable, presque réconfortante. Il aurait pus paraître surprenant qu’un être si menu eut à ce point le pouvoir de réconforter ce gaillard taillé dans le roc. Et pourtant …
Une très vielle légende d’une non moins très vielle tribu oublié disait que dans le monde créé par les dieux, chaque être serait lié à un autre. Que ce lien serait si fort qu’il pourrait guérir les pires maux de l’âme. Azazel ne croyais guère aux légendes. Sa grande compréhension du monde était tel qu’il connaissait ses règles et ses fonctionnements.
Mais à bien y réfléchir, Dieu avait donné à son ancien général la compréhension du monde qu’il avait bien voulu lui donner. C'est-à-dire, pour ce qu’il en savait, peut être aucune.
Azazel ne répondit pas à la phrase de Maïa. Les choses étaient si surprenante lorsqu'elle était près de lui. Peut être était elle cette fameuse personne de la légende. Celle qui lui était liée. Et peut être qu'un jour elle saurait soigner ses maux.
Il soupira comme pour chasser ces questions auquelles il n'avait pas de réponses. Puis, entourant Maïa par les épaules il leva les yeux au ciel. Un ciel qui s’éclaircissait de plus en plus dans des teintes irisées d’orange flamboyant et de bleu profond.

-(Azazel)- As-tu déjà volé, Maïa ? As-tu déjà senti le vent fouetter ton visage alors que tu volais parmi les nuages ?

Sa mélancolie, alors qu’il prononçait ces quelques mots était particulièrement palpable. Pourtant, il avait parlé avec une passion plus que vibrante.

-(Azazel)- Il n’y a rien au monde de plus merveilleux que cette sensation grisante de liberté. Et je ne connais aucuns mots pour décrire l’immensité du ciel et la splendeur du monde vu de là-haut.

Sans s’en rendre compte il recommençait à espérer. Un jour il volerait de nouveau. Et ce jour là il emmènerait Maïa avec lui. Il souhaitait juste ne plus avoir à la décevoir. Son visage était si rayonnant de bonheur quand elle souriait. Jamais elle ne devrait avoir à connaître la souffrance.

"Bien sûr que j'ai déjà volé ! Quelle drôle de question ! Toutes les fées savent voler ! Je sais quelle est cette sensation dont vous parlez, c'est merveilleux, je ne m'en lasse pas !"

Un grand sourire était revenu sur son visage, oubliant presque tout ce qu'il lui avait dit. Mais il ne fallait pas s'y tromper, elle l'avait juste casé dans un coin de sa tête.

"Tu sais, si tu étais plus petit, je t'emmènerai avec moi dans le ciel.^^ Je n'ai aucune force, il y a plusieur personne avec qui j'aurais voulu partager le plaisir du vol, mais je ne pouvais pas, et je n'en aurais d'ailleurs jamais plus l'occasion..."

Une ombre s'installa sur son visage. Encore une fois elle n'aurait pas dû aller jusque là. Et s'il lui demandait qui elle voulait emmener ? Elle ne tiendrait pas. elle était trop fragile en cet instant. elle ne voulait pas pleurer, mais il suffisait qu'on réveille ses souvenirs pour qu'elle craque complètement. Trop d'un coup, c'est douloureux. Si vous ne le savez pas, Maïa, ellen le sait parfaitement.

-(Maïa)- Tu sais, si tu étais plus petit, je t'emmènerai avec moi dans le ciel. Je n'ai aucune force, il y a plusieurs personnes avec qui j'aurais voulu partager le plaisir du vol, mais je ne pouvais pas, et je n'en aurais d'ailleurs jamais plus l'occasion...

Azazel vit clairement l’ombre passer sur le visage de Maïa. A entendre la chute de sa phrase, il compris clairement qu’elle aussi avait eut sa part de souffrance. Bien sûr il s’abstint de lui demander quoi que ce soit, ni d’en faire le moindre commentaire.
Malgré sa propre douleur de ne pouvoir plus connaître le plaisir du vol, il se força à lui sourire joyeusement.

-(Azazel)- Hey ! Au fait je voulais te montrer quelque chose.

Il lui montra la direction de la cascade.

-(Azazel)- sais tu qu’il y a derrière cette cascade une caverne qui n’a plus aucune ouverture ?

Il attendit sa réponse puis continua.

-(Azazel)- Cela fait des années que je n’y suis plus retourné. Avec toute cette activité volcanique, il faudrait que j’aille m’assurer qu’elle existe toujours. Mais je me rappel que les cristaux qui saillaient de la roche rendait l’endroit enchanteur. Bien sûr, il faut une source de lumière car toute la magie des cristaux se révèle avec le jeu des reflets de leur éclat.
Si tu n’y vois pas d’inconvénient, je vais m’y transporter pour m’assurer qu’il n’y a aucun risque. Puis je reviendrais et, si tu le souhaites je t’y emmène.

Azazel attendit à nouveau la réponse de Maïa.



............
(HRP) .. Un petit mot rapide pour te prévenir que cette semaine mes parents sont à la maison. Comme le dit le dicton "vie irl avant tout", je vais être un peut moins présent. J'essaierais de répondre au moins un post le soir. Mais ne m'en veut pas si je tarde.

Il sourit joyeusement. Celà la mit à nouveau de bonne humeur.

"Hey ! Au fait je voulais te montrer quelque chose."

Elle sentit déjà l'impatiente montait en elle.

"Oh quoi ?"

"Sais-tu qu’il y a derrière cette cascade une caverne qui n’a plus aucune ouverture ?"

"Non, je ne savais pas ! Oh comment peut-on y aller ?"

"Cela fait des années que je n’y suis plus retourné. Avec toute cette activité volcanique, il faudrait que j’aille m’assurer qu’elle existe toujours. Mais je me rappel que les cristaux qui saillaient de la roche rendait l’endroit enchanteur. Bien sûr, il faut une source de lumière car toute la magie des cristaux se révèle avec le jeu des reflets de leur éclat.
Si tu n’y vois pas d’inconvénient, je vais m’y transporter pour m’assurer qu’il n’y a aucun risque. Puis je reviendrais et, si tu le souhaites je t’y emmène."

"Oui si tu veux ^^ je t'attends ici."

Elle sourit et s'envola de quelques centimètres au-dessus du sol. En l'attendant elle trouva une pomme et en fit son repas, elle n'avait pas mangé depuis un certain temps, elle rapporta aussi un fruit pour l'ange, même si elle se disait qu'il la donnerait aux écureuils.

(hrp/okok, mais tkt pas, moi aussi ça m'arrive de ne pas venir certain soir, quand je suis pas motivée ou que j'ai du boulot -_-' pis les parents c'est important :p/)

Elle ne s'inquiétait pas le moins du monde lorsqu'il revint de l'endroit si mystérieux. Elle bouilait d'impatience.

"Alors on y va ?"

Il avait dans ses mains un objet. Il le cachait. Elle regarda comme pour voir à travers ses mains.

"Oh, dis-moi ce que c'est ! Montre-moi !"

Elle lui prit les mains tout doucement, pour ouvrir, mais sans forcer.

"Oh allez ! moooontre ! S'il te plait !"

Elle brûlait d'impatience et de curiosité. Mais pas de cette curiosité malsaine, plutot de celle de l'innocence, la curiosité de celui qui part à la découverte du monde et de tout ce qui l'entoure. Elle voulait absoluement savoir ce qu'il pouvait bien cacher.

-(Azazel)- Je t’ai dit qu’il fallait de la lumière pour révéler l’éclat des cristaux de la caverne.

Il ouvrit l’écrin de ses mains laissant apparaître un éclat argenté et lumineux. L’objet était un collier d’une splendeur étonnante. D’une main experte, Azazel le souleva par la chaîne afin que Maïa puisse mieux l’admirer.
La chaîne, composée de maillons argentés finement ouvragés, était à elle seule une véritable oeuvre d’art. Le pendentif était une petite boule de lumière pure irradiant une douce clarté. Elle était entourée de deux anneaux satellitaires qui tournaient sur eux même. Ces derniers, si l’on y regardait de plus près, étaient gravés de fins et délicats petits entrelacs qui leur donnait un charme tout ésotérique. Pour finir, le pendentif semblait flotter en dessous de la chaîne sans rien qui le fixe à cette dernière.


-(Azazel)- Ceci est un fragment de lumière Divine. J’ai moi-même fabriqué ce bijou lorsque j’étais encore un ange. Aujourd’hui je serais bien incapable de refaire ce genre de prodige. Il prodigue force et courage à son possesseur, ne le laissant jamais dans l’obscurité du doute ou de la peur.

L’ange déchu regarda Maïa droit dans les yeux et lui fit un petit sourire espiègle et mystérieux.
L’incroyable bijou se mit à produire une lumière plus vive alors que ses anneaux tournaient plus rapidement. Puis cette dernière s’affaibli à mesure que les anneaux ralentirent.
Prenant le collier par la chaîne il passa derrière Maïa et le lui attacha délicatement autour du cou.

-(Azazel)- Voici un présent qui saura te protéger comme tu le mérites.

Les anneaux avaient cessés leur course elliptique autour du joyau de lumière.

-(Azazel)- Pour qu’il produise la lumière il te suffira de le décider, tout simplement. Il te faut aussi savoir que la lumière repousse les créatures maléfiques. De plus une lumière particulièrement intense les blesserait. Mais le propriétaire du fragment de lumière Divine contrôlera toujours parfaitement son intensité. En l’occurrence maintenant c’est toi.

Azazel revint devant la jeune femme et lui fit le plus beau sourire qu’il lui avait fait jusqu’à présent. Ce sourire avait de plus l’avantage d’être sincère et affectueux.



...........
(HRP) .. Bon anniversaire tit' môdame. C'est ma petite contribution pour ton anniv'. Un pitit cadeau rp.
Les pouvoirs du bijoux sont les suivants :
- Dons de volonté et de courage au porteur permettant de résister aux contrôles mentaux tel que les pouvoirs des anges déchus ou des sirènes et accessoirement d'apporter du courage dans les situations difficiles. (mais ça c'est du rp)
- possibilité de repousser les êtres maléfiques et de les blesser. (selon que la lumière du pendentif est plus ou moins vive - une lumière très vive pourrait blesser) (les démons et demi démons sont logiquement inclus parmi les êtres maléfiques)
- Produire de la lumière à volonté.

J'en ai parlé avec andro et elle est ooki. Tu peux d'ores et déjà rajouter ces pouvoirs dans le profil de ton perso (tant que tu possèdes le collier bien sûr^^)
Encore bon anniv'

"Mais... mais je..."

Elle ne savait pas quoi dire, on ne lui avait jamais rien offert de si beau. A vrai dire, on ne lui avait jamais vraiment offert quoi que ce soit. Le pendentif était d'une beauté sans égal, elle le regarda encore, accroché autour de son cou. Elle regarda Azazel, qui souriait de son plus beau sourire.

"Merci, mais je ne peux pas, je ne le mérite en aucun cas, garde-le, d'autre en aurait bien plus besoin que moi..."

Elle fit un geste pour l'enlever. N'y arrivant pas elle abandonna.

"Tu peux me l'enlever s'il te plait, je n'ai rien fait qui mérite telle récompense."

Malgré ce qu'elle pouvait dire, elle adorait ce bijou. Il était magnifique, elle était très très touchée par ce présent. Elle n'avait aucune idée de la raison pour laquelle il lui avait offert, mais elle savait qu'elle ne le méritait pas.

(hrp/ roooooh nion ! z'êtes trop zentil !!!! Marchie !!!! Je sais même pas quoi dire ^^ c'est que du rp, mais c'est trop sympa ^^ Mille merci pour ce cadeau ^^*toute fière*merci encore/)

-(Maïa)- Tu peux me l'enlever s'il te plait, je n'ai rien fait qui mérite telle récompense.

-(Azazel)- Oui je pourrais. Mais je ne le ferais pas. Je te l’ai offert avec la sincérité du cœur. Il t’appartient désormais et tu en es la seule véritable maîtresse. Si tu le souhaites vraiment tu peux t’en défaire. Mais il faudrait que tu le veuille vraiment. Le fragment de lumière connaît le cœur et l’âme des gens, particulièrement celui de son légitime propriétaire. Si tu ne peux le défaire c’est que tu ne le veux pas vraiment.

Azazel prit Maïa par les mains et lui posa un délicat baiser sur le front. Puis il repris tout en la fixant d’un regard qui s’emplissait minute après minute d’une tendresse bienveillante.

-(Azazel)- Tu l’as amplement mérité, douce Maïa. Tu as su me redonner un espoir nouveau. Bien sûr je ne suis qu’un déchu et je ne serais sans doute jamais capable de changer le cours de ma vie ou de mes possibilités. Mais ce que tu as fait pour moi, personne ne l’avais jamais fait.
Il bon parfois de savoir qu’un être crois en vous malgré ce que vous êtes.

L’aura de tristesse ne s’était guère apaisée mais il brillait maintenant une lueur dans le regard auparavant vide d’Azazel. Et cette lueur nouvelle emplissait ses yeux d’une bonté et d’un amour qui semblait y avoir toujours eut leur place.



............
(HRP) ..

"Merci..."

Elle lui sauta au cou, lévitant pour pouvoir être à la même hauteur que l'ange.

"Je ne me savais pas capable de telle chose, merci pour ta sincérité et pour tous ces cadeaux..."

Ses yeux brillaient de mille étoiles.

"Tu sais pour moi tu seras toujours un ange, personne n'a le droit de dire ou non qui tu es, si dans ton coeur tu te dis que tu peux changer et que tu veux changer, tu changera comme tu le souhaites. Même si on ne change pas pour les autres, mais uniquement pour soi-même."

Elle lui colla un baiser sur la joue et enfouit son visage dans son cou. C'était là sa manière de le remercier.