Les laboratoires sous terrains secrets

(HRP) .. post unique pour cette scène unique dans ce lieu .. [ provenance .. Westen .. La grande ville .. Bar .. Le Korrigan's bup]



Hölle, cité infernale bouillonnante de vapeur de souffre. Il y régnait une température étouffante et tandis que son architecture caverneuse transpirait le mal, son absence de finesse était un paroxysme du mauvais goût. A n’en pas douter, aucune créature douée de bonté n’aurait pu vivre en ces lieux.

Les démons avaient transporté le corps inerte d’Azazel jusque dans une cellule rattachée à une sorte de laboratoire. On l’avait maintenu dans un sommeil artificiel afin de faire sur lui toutes sortes d’analyses. On avait prélevé des organes et soumis d’autres à des radiations diverses. On l’avait découpé, lacéré, bref, tortures et défigurations acharnées furent le traitement que son corps apathique avait dû subir tout au long de ses interminables expériences. Puis, lorsque les savants infernaux avaient estimés leurs prélèvements et autres expérimentations suffisantes, l’ange déchu avait été placé dans un caisson d’hibernation temporelle. Il n’était pas beau à voir. Il lui manquait une main et de son abdomen ouvert pendait des organes que ses geôliers n’avaient même pas prit la peine de remettre en place. Son corps avait été tailladé et défiguré sauvagement. Ses oreilles étaient arrachées et son nez sectionné. L’un de ses yeux était crevé et sa mâchoire était brisée en plusieurs morceaux. Au vue du traitement que l’ange déchu avait subit, un observateur se serait interrogé sur la raison de son maintient en vie. En effet, il était de notoriété publique que les démons le haïssaient avec la dernière énergie.

La salle de pierres grises ou son corps avait été entreposé était toute en longueur. De part et d’autre, des colonnades gothiques maintenaient une voûte basse. Entre chacune de celles-ci, étaient parqués des caissons d’hibernation temporelle ou reposait un ange déchu.

Pourquoi tous ces anges déchus avaient été capturé et stockés ainsi ?
Quel pouvait bien être le plan des démons ?
Azazel était il perdu ?



............
(HRP) .. fin du post unique [destination ... aucune tant que personne ne viendra au secour d'Azazel]

Comme par chance elle entendit des bribes de conversations. Deux démons parlaient à voix basse, elle n'eut que quelques mots qu'elle n'eut aucun mal à assembler. "Ange", "expériences", "prison". On torturait son ange adoré, et on le séquestrait. Une rage sourde éclata en elle. Calme d'apparence, elle demanda à un passant où se trouvait la prison. On lui indiqua en échange de quelques pièces et elle s'y rendit immédiatement. Arrivée devant le grand batîment, elle entra d'un pas décidé, et arrêta la première personne qu'elle vit. Très étonnée, celle-ci se défit sans mal de son emprise. Pour la première fois brillait dans les yeux de Maïa une lueur de colère, puissante, destructrice. D'un ton froid elle demanda :

"Où se trouve mon ange ?"

"Quel ange ?"

"Ne jouez pas à ça avec moi, je recommence, où se trouve Azazel ?"

Son pendentif s'était mis à briller, suffisamment pour provoquer une douleur muette dans le crâne du démon.

"Je... je ne peux pas vous le dire !"

Elle s'énerva. Elle accentua la douleur, plus forte, plus profonde.

"Et si vous ne me le dites pas vous n'allez plus pouvoir penser !"

"Par là !"

Il désigna une arche sous laquelle descendait un escalier de pierre.

"Bah voilà, c'était pas compliqué !"

Elle était méconnaissable, pas violente, mais ironique et méchante. Personne ne l'avait jamais vue comme ça. Elle s'engouffra dans les escaliers, étonnée qu'ils ne fussent pas protégés plus que ça. Son pendentif brillait à pleine puissance, aucun démon ne pouvait l'approcher. A l'aide d'Uzril, elle arriva enfin là où était retenu Azazel.
Et là devant ses yeux s'étalait le plus terribles des spectacles. Des anges, tous déchus, tous profondément torturés, tous conservé dans une bulle bizarre. Le coeur compressé elle chercha Azazel. Elle cru le reconnaître. C'était bien lui, elle ne voulait pas l'accepter, comment ont-ils pu lui faire ça ? Le seul point positif qu'elle voyait était qu'il n'était pas mort. Elle s'effondra en larme à côté de la bulle qui retenait son ange. Comment allait-elle faire pour le ramener en Ist, comment allait-elle faire pour qu'il ait la vie sauve ? Si seulement Oberon était là, il pourrait l'aider. Elle posa sa main sur la vitre. Elle osait à peine le regarder, le sang qui le couvrait lui donnait la chair de poule. Les larmes brouillèrent sa vue, elle s'appuya, tout en sanglotant, cherchant desespérément une solution pour le sortir de toute cette horreur.

Oberon pénétra dans la prison et ne vit pas âme qui vive. Il errait dans les couloirs désespérément vide. L'abesence de gardien et de démons l'intriguait. Au détour d'un couloir il recontra finalement ce qu'il cherchait : un démon. Celui ci semblait quelque peu chamboulé et avait visiblement du mal à reprendre ses esprits. Oberon l'empoigna alors par le col, le secouant un peu.

"Que se passe-t-il ici?

_Gah... Euh... Une jeune femme... de la lumière... atroce...

_Où?!!

_ ...

_Où!!!!"

Oberon laissa retomber mollement le démon sur le sol voyant qu'il n'en tirerais rien. Mais alors qu'il repartait celui ci lui indiqua une direction, ajoutant faiblement "alerte... donner" avant de tomber dans les vappes.

Au moins maintenant il savait dans qu'elle direction aller, il s'y dirigea et y vit des escaliers qu'il emprunta. Il ne tarda pas à se retrouver au sous sol. L'endroit était, bien que vaste, lugubre. Il entra dans une sorte de laboratoire, on pouvait y voir des anges charcutés en état de stase, c'est alors qu'il entendit des sanglots. Un peu plus loin se trouvait Maia devant ce qui semblait être les restes d'Azazel...

Avec l'aide d'Uzril, elle reprit ses esprits. Elle n'entendit pas Oberon arriver. Elle se leva, évitant de poser le regard sur les "prisons", surtout sur celle d'Azazel. Serrant la faux magique, elle avança vers ce qui semblait être une "guérite". Elle ouvrit silencieusement la porte et se trouva nez à nez avec un démon... endormi. Elle laissa de côté sa rage pour cette race démoniaque et avança vers le fond de la petite salle où se trouvait ce qui ressemblait au panneau de contrôle dont avat parlé Uzril. L'un des nombreux boutons devait commander l'ouverture de ces horribles bulles.
Elle entendit des pas dans la salle qui se rapprochaient. Elle sursauta et se retourna vivement, prête à se défendre malgré sa peur omniprésente du sang.

"Oberon ?"

C'était bien lui. Finalement elle lui tourna le dos, ne cherchant pas d'aide aurpès de lui, allant même jusqu'à l'ignorer. S'il essayait de la toucher, ou même s'il approchait de trop près, il risquait de gouter au fragment de lumière.

C'était bien Maia, elle semblait bien se porter. Il se demandait encore comment elle avait réussie à mettre tous ces démons KO, lorsqu'il se rendit compte que celle ci semblait vouloir l'ignorer.

"Maia, j'ai vu l'état dans lequel se trouve Azazel. Il ne faudra pas tarder à le soigner aprés l'ouverture de la bulle, je doute qu'il tienne bien longtemps dans cet état en dehors de celle ci."

Il s'approcha alors du tableau de commande et regarda s'il n'y avait pas quelques inscriptions à y déchifffrer, frolant de ce fait la petite fée.

Une violente explosion de lumière aveugla un instant le démon. Frappé d'un choc mental, puissant, plus comme un avertissement, elle n'avait pas cherché à le tuer, ou même à le rendre inconscient. Il ne l'avait pas fait exprès elle en était consciente, mais elle en profitait pour le prévenir.

"Ne me touchez pas, comme vous l'avez si bien dit, je n'ai pas besoin de vous, je m'en sors très bien aidée d'Uzril."

Elle avisa la faux qu'elle avait en main.

"Si vous voulez vraiment m'aider, disparaissez."

Elle avait parlé d'un ton froid, plein de reproche, mais sous le coup de la colère.
Au fond, elle était heureuse qu'il l'ait retrouvé et qu'il veuille l'aider. Derrière la vive lueur de colère, brillait une petite étincelle. Une étincelle qui voulait tout dire. Mais pour l'instant, il n'avait pas interêt à s'approcher trop près d'elle.
Terminant ainsi sa tirade, elle se retourna et chercha avec Uzril, le bouton qui permettrait d'ouvrir les prisons. Mais Oberon avait raison, elle le savait, dès l'ouverture des bulles, les secondes d'Azazel et de ses semblables seraient comptés.
Elle trouva le bouton, permettant de libérer les corps. Elle réfléchi à voix haute.

"Comment pourrait-on faire ?"

Elle avait plus parlé pour Uzril et pour elle, que pour Oberon, mais au fond elle serait enchantée qu'il lui propose son aide.. après s'être excusé, bien entendu.

Une violente explosion de lumière se produisit rendant aveugle le démon et lui faisant par la même perdre tous ces moyens...
Il recula en titubant, ne voyant rien et s'adossa à l'une des bulles. il tendit une main devant lui, il ne la voyait pas, tout était blanc et une douleur sourde lui tappait les tempes. Il se pris alors la tête dans les mains, l'une de ces pires craintes s'était réalisée, il était aveugle. Il entendit alors la réflexion de Maia lui disant de disparaitre, mais sa seul réaction fut de se laisser tomber à terre. Une aura noire et puissante se mit alors à se dégager du semi démon, mais sa propagation n'était pas régulière, elle semblait palpiter. Dans la pièce, de la fumée commençait à apparaitre...

Elle sentit une odeur de fumée. La peur commençait à l'atteindre malgré le don du pendentif. Elle se retourna vers Oberon. Elle s'en voulait déjà de lui avoir parlé si méchamment. Elle chercha son... ami (?) du regard. Elle le trouva au sol, elle allait se précipiter sur lui quand elle aperçu l'aura noire qu'elle connaissait si bien et qui lui faisait si peur. Elle recula, bousculant le démon profondément endormi, le réveillant sur le coup. Pétrifiée, elle recula encore jusqu'à buter contre le mur. Elle envoya une missive mentale à Uzril.

*Ne fais rien, je ne veux pas toucher à Oberon, ne me force pas à tuer...*

Le démon s'avançait vers elle un rictus sur la bouche et Oberon se transformait en machine à tuer. Tout ça par sa faute. En plus si elle mourait maintenant elle ne sauverait jamais son ange adoré, il continuerait de vivre en étant torturé. Des larmes coulèrent sur ses joues, malgré son impassibilité. La peur de la mort proche s'installa en elle, elle ne pouvait plus bouger, elle n'osait pas faire fonctionner son pendentif trop fort, pour ne pas énerver Oberon plus qu'il ne l'était déjà.

Oberon essayait de se servir de la fumée pour savoir ce qui se trouvait autour de lui. Il sentit un mouvement sur sa gauche, fit apparaitre son épée et transperça le démon qui s'évapora en fumée sous les yeux de Maia. Il était maintenant debout et cherchait de ses yeux aveugles quelque chose, cherchant à percevoir d'autres mouvements dans l'écran de fumée qui emplissait maintenant la pièce... Lorsquee Maia commença à bouger, il envoya un coup d'épée dans le vide, évitant de justesse la petite fée.

Il l'évita une fois, puis deux. Elle esquivait les coups comme elle pouvait. Il la toucha une fois. Elle étouffa un cri. Uzril ne tenait plus en place, elle la lacha, elle perdit ses sensations. Elle recula, buta contre le cadavre du démon. Elle tomba en arrière. Oberon, auréolé de noir, s'avançait vers elle, levant sa lame. Dans un dernier espoir elle murmura :

"Oberon, c'est moi, arrêtez, s'il vous plaît."

Elle suppliait le demi-démon. Qu'il s'attaque à elle de cette manière lui faisait mal au coeur. Les joues trempées de larmes, elle ferma les yeux, attendant qu'il finissent ce qu'il avait en tête, vite.

Il avait sentit son adversaire tomber sur le sol, il commençait à repérer l'emplacement des autres de mieux en mieux. Il allait abattre son épée sur la demi fée, quand celle ci le supplia. Il arrêta le coup à quelques centimètre de celle ci.

"Maïa?"

Il fit alors disparaître l'épée et s'agenouilla avec difficulté, cherchant des mains la fée. Lorsqu'il la trouva, il la palpa, remontant jusqu'à son visage. Les yeux le picotaient maintenant et il semblais voir les masses importantes autour de lui. Son aura ténébreuse se dissipa.

"Maïa, c'est bien vous?"

Elle s'écarta vivement, tailladée par la peur. Elle réussit tout de même à lui répondre dans un murmure, laissant s'échapper un sanglot.

"Oui c'est moi..."

Malgré que le noir autour de lui eut disparu, elle tremblait de peur., recroquevillée sur elle-même, elle laissait les larmes couler, sans chercher à se cacher, terrorisée par ce qu'il venait de se passé, par le sang qui coulait le long de son bras, par l'état critique d'Azazel. C'était de sa faute, elle le savait et elle s'en voulait. Elle avait mal, mais de toute façon, c'était à cause d'elle.

Il distinguait de mieux en mieux son environnement, et reconnu en effet Maïa, qui semblait pleurer? Il se souvint alors qu'il avait touché quelque chose alors qu'il fendait l'air de son épée. Il remarqua aussi qu'il était agenouillé sur le cadavre d'un homme carbonisé duquel il s'écarta vivement.

"Maia? Je vous ai fait mal ?"

Il continuait à entendre ses sanglots, il s'en voulait à se moment là d'avoir réagis ainsi, que se soit à l'auberge ou à l'instant.

"Je... Je suis désolé... pour tout."

Il tendit une main dans les airs, vers ce qu'il lui semblait être Maia. Ses yeux le faisiat atrocement souffrir.

Elle eut un brusque mouvement de recul quand il tendit la main vers elle. Il était redevenu lui-même. Il s'excusait même. Mais celà ne l'empêchait pas de s'en vouloir, elle continuait de pleurer. Elle ne répondit pas. Pendant qu'Obéron reprenait ses esprits, elle restait là, recroquevillée, boulversée. Elle avait si peur, si peur. Il se rapprochait d'elle, elle ne réagissait pas, elle ne réagissait plus. Elle ferma les yeux, et murmura :

"Pourquoi ?"

Sous-entendu, pourquoi avoir réagit comme ça, que ce fussent maintenant ou à l'auberge le matin même. Pourquoi s'était-il autant emporté contre elle ? Qu'avait-elle fait ?
Elle rouvrit les yeux, brillant de larme, et le regarda dans les yeux. Elle avait besoin de lui en cet instant plus que jamais, elle l'avait repoussé comme un mal-propre. Elle s'en voulait tellement.

Il voyait encore floue, mais il lui semblait que Maïa le regardait droit avec ses yeux emplies de larmes. Il voulu la prendre dans ses bras, lui sécher ses larmes, l'embrasser, mais n'en fit rien craignant qu'elle ne prenne peur. Il passa juste sa main sur son visage humide, affichant un triste sourire. C'est alors qu'il se releva et se dirigea vers le tableau de commande. Ce fut avec difficulté qu'il y lut les instructions d'ouverture des bulles, mais après quelques secondes il réussit à ouvrir la prison d'Azazel et elle seule.

Il se dirigea alors rapidement vers celui ci. Il ne savait pas si son idée allait marcher, mais il tenterais tout de même. Il remit les tripes et boyaux en place, essayant d'être le plus rapide possible. Une fois sur tout fut à sa place, il commença alors à lui délivrer sa propre énergie vitale. Il n'avait jamais tenté cela, d'habitude il prenait l'énergie de ses ennemies pour se guérir, là il tentait l'inverse.

Après plusieurs minutes qui lui parurent une éternité, Azazel commença à montrer des signes d'amélioration. Oberon s'écarta, totalement épuisé par l'effort qu'il venait d'accomplir et se retourna vers Maïa :

"Je... je crois qu'il va s'en tirer maintenant."

Il avait le souffle court et adressa un sourire triste à la demi fée.

"Adieu Maïa."

Il partit alors, s'engouffrant dans le couloir. Il ne se retourna pas, il ne fallait pas qu'il se retourne... Il fallait juste qu'il s'éloigne de Maïa pour le moment, pour son bien à elle.

[vers Ist je pense]

Elle le laissa essuyer ses larmes. Elle aurait voulu se jeter dans ses bras, mais elle ne le fit pas, il l'aurait rejetée surement. Il se sépara d'elle et alla ouvrir la prison d'Azazel. Elle se leva. Sa blessure au bras avait disparu. Elle allait remercier Oberon quand celui-ci s'écarta une seconde fois, se dirigeant vers Azazel. Elle resta sur le côté, ne comprenant pas ce qu'il faisait. Elle ramassa Uzril qu'elle avait laché pour ne pas blesser Oberon. Celui-ci d'ailleurs s'écartait de l'ange. Il semblait plus fatigué. Elle voulait lui demander s'il allait bien, mais il parla avant elle.

"Je... je crois qu'il va s'en tirer maintenant."

Elle lui lança un sourire tellement reconnaissant, elle allait lui demander ce qu'il fallait faire.

"Merci beaucoup, je..."

"Adieu Maïa."

"Quoi ?!"

Il s'en alla sans se retourner. Son regard partit vers Azazel, puis vers Oberon. Elle ne pouvait pas suivre le démon, elle devait ramener l'ange en Ist. Elle hurla dans le vide des couloirs.

"OBERON !"

Elle retint ses larmes pour Azazel.

"Reviens..." murmura-t-elle.

Elle se retourna et effleura le visage de son ange adoré du bout des doigts. Elle lui murmura :

"Je vais te soigner, mais j'ai besoin de ton aide pour partir d'ici."

"Oui, c'est moi... Je suis là mon ange ne t'inquiète pas..."

Ca lui serrait le coeur de le voir ainsi. Elle s'en voulait tellement. Elle regarda autour d'elle. Rien pour l'aider. Elle posa Uzril près de lui et enleva le fragment de lumière. Elle le passa au cou d'Azazel. Elle lui déposa un baiser sur la joue. Il lui avait tellement manqué.

"Garde tes forces, il faut que tu m'aides à partir d'ici, il faut que tu essayes de nous téléporter..."

Elle prit sa main valide et emméla ses doigts aux siens.

Azazel entendit de nouveau la voix de la demoiselle féerique qui hantait ses pensées. Mais ce ne fut que lorsque cette dernière lui passa le fragment de lumière autour du cou qu’il retrouva sa lucidité et son courage. Son corps était toujours aussi douloureux mais sa volonté prenait le dessus face à la souffrance. Il avisa de son entourage. Maïa était là. Son cœur fit un bon et s’emballa comme jamais. Elle lui avait tant manqué. Malgré ses afflictions corporelles, il la serra dans ses bras avec une douceur et une tendresse comme jamais il ne l’avais fait au par avant. La souffrance se rappela bien vite à son souvenir. Si bien qu’il du la lâcher en dissimulant maladroitement une grimace de douleur.
Il balaya les lieux du regard et reconnu avec horreur certains de ses ancien compagnon angélique prisonniers dans des sortes de bulle temporelle. Leur corps avait été torturé de manière assez sauvage mais aucun ne pouvais prétendre avoir subit le sort que lui avait subit. Une profonde amertume mêlée d’une douce torpeur, prémices de la rage guerrière tenta d’envelopper le cœur de l’ancien général divin. Heureusement Maïa était face à lui. Son visage doux avait quelque chose de changer. Etait ce dû à sa nouvelle tenue ? Non, ses yeux avaient un air plus dur. Ses traits délicats étaient plus soucieux qu’autrefois. Elle avait dû traverser des épreuves difficiles pour venir la sauver. En d’autre temps, Azazel s’en serais voulu d’avoir été la cause de ses souffrances, mais aujourd’hui, son cœur lui disait des choses nouvelles et il préféra faire honneur au courage de Maïa. Il allait cesser de se morfondre sur lui-même et se battre. Pour Maïa, pour cette nouveauté qui grandissait dans son cœur, ce sentiment qu’il avait cru être sa capacité perdue puis retrouvée. Cette capacité à aimer universellement comme seuls les anges peuvent aimer le tout dans sa globalité.
Azazel, malgré son air atrocement défiguré, fit le plus serein et le plus doux des sourires à la jeune femme fée. Un sourire qui semblait vouloir dire, « tout va bien aller, maintenant. Nous sommes ensembles »
Puis, il se leva enlaça ses mains dans celles de Maïa, invoqua les énergies spatiales et les téléporta jusqu’au pied du volcan, ou un village était encore en construction.


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(HRP) .. [destination .. (Ist .. Le volcan .. Pied du volcan .. Le petit village]